Back in Black – Danger Girl – Andy Hartnell & Nick Bradshaw

Retour sur le devant de la scène des filles de Danger Girl, après trois albums précédents très réussis (Opération Hammer, Tric-traque à Shanghaï et Mayday), avec ce nouvel album aux accents de Sons of Anarchy. Car oui les filles vont cette fois devoir s’infiltrer dans un gan de motard et ce ne sont clairement pas des enfants de chœur. Trahisons, combats et explosions, mâtinées d’une touche de mysticisme, vont émailler cet album encore une fois haut en couleurs !

Les Danger Girls Abbey Chase et Sydney Savage s’infiltrent dans un gang de motards après le vol d’un puissant et mystérieux artefact amérindien.
De la Californie aux Black Hills du Dakota et aux plages de sable blanc de Daytona Beach, nos agentes “top” secrètes se lancent dans une aventure aussi folle que périlleuse.
Dans le monde dangereux des bikers, de la magie noire, et de l’espionnage, elles feront tout pour retrouver cet objet inestimable.

Danger Girl, pour les néophytes, c’est une agence d’espionnes très secrètes composé d’un trio d’enfer. L’alchimie fonctionne à chaque fois et l’on suit leurs aventures sans problèmes. Et je dois dire que voir deux d’entre elles, Abbey et Sydney, se lancer dans cette aventure sur le dos d’une grosse cylindrée est assez agréable. Etant donné qu’il s’agit du quatrième album le lecteur est habitué aux différents protagonistes et c’est donc sans difficulté que l’on plonge dans l’histoire. Le duo doit récupérer un crâne magique indien détenu par un gang de motard violent et bourré de testostérone à souhait. Mais comme d’habitude cela ne va pas se faire sans difficultés bien évidemment puisque les choses seraient trop simples.

Scénaristiquement cet album regroupe à la fois les intérêts de l’espionnage, de l’humour propre à la série, d’une action débridée et d’un univers assez spécifique centré par le retour en filigrane de chacun des albums, du Hammer. Cette entité à tendance légèrement néo-nazie à mon sens vise à revenir sur le devant de la scène pour dominer le monde. Pas forcément original en soi, mais comme els auteurs parviennent à en faire un fil rouge ténu cela crée une attente auprès du lecteur et cela fonctionne vraiment bien.

Le dessin du début de l’album m’a semblé moins abouti mais au final cela a rapidement été rétabli et l’univers graphique des filles de Danger Girl est respecté. De nouveau les couleurs sont vives, la dynamique bien respectée et le lecteur ne va clairement pas s’ennuyer.

Graph Zeppelin continue sa percée dans l’univers des comics avec l’efficacité ravageuse d’un panzer lancé à toute vitesse. Ce Back in Black, dont le titre est clairement une référence à AC/DC, fonctionne une nouvelle fois à merveille et j’ai donc hâte de voir les prochaines parutions que la maison va bien pouvoir nous proposer !

Back in Black
Danger Girl
Andy Hartnell & Nick Bradshaw
Graph Zeppelin
2019

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