Le Tueur aux yeux de pluie
Tueur japonais au service de la mafia chinoise des 108 dragons, il a pour nom de code “Freeman”. Après chaque meurtre commis, il laisse couler des larmes. Quel secret dissimulent-elles ? C’est au travers de sa rencontre avec une jeune femme en quête d’amour que Freeman découvrira qui il est vraiment…
Un retour aux sources
Quoi de mieux que cette Perfect Edition pour faire découvrir aux plus jeunes cette superbe histoire du Dragon de la mafia chinoise. Cette oeuvre réalisée en 1987 a su faire le bonheur des premiers lecteurs manga en France. A ce moment il fallait que le scénario, les textes et les dessins soient justes parfaits. N’oublions pas que c’étaient les premières heures de la révolution littéraire manga et qu’il fallait conquérir le public qui était alors puriste des bandes dessinées.
Ce qui saute aux yeux et ce, dès les premières pages c’est le côté qualitatif de Ryochi Ikegami. Un coup de crayon efficace, une intrigue prenante et une dynamique omni-présente.
La mise à jour
Des pages plus grandes permettant d’apprécier encore plus le travail du dessinateur, l’intensité et l’émotion donnée par « Yo » à travers ses débuts de tueurs mais aussi d’amant, les pages colorisées maximisant la puissance de la dynamique, rappelant également le cœur meurtri des protagonistes ; mais aussi une analogie de tous ces assassinats commis par les 108 dragons. Juste prenant !
Cliffhanger
La fin de ce premier tome nous laisse clairement sur notre faim. Que va t’il arriver à Emu ? Comment Yo va-t-il gérer la situation entre protection et obligations professionnelles ?
Bref. Jetez-vous dessus !
Vivement ce tome 2 en Perfect Edition. En attendant, il est temps de revoir le film avec Marc Dacascos.