Entretien avec Pat’O May

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Est-ce que tu peux tout d’abord te présenter et nous expliquer comment tu as découvert le rock et le metal ?

Bonjour, Je suis né à Rouen il y a fort longtemps ! J’y ai passé mon adolescence et puis je suis allé m’installer à Belfort avant de poser mes valises définitivement en Bretagne ou je réside depuis plus de 30 ans. Comme pas mal de jeunes dans les années 70 le choc a été Machine Head de Deep Purple, puis Led Zeppelin, ensuite j’ai découvert Jeff Beck, Al Di Meola, les musiques ethniques et particulièrement la musique Celtique avec Alan Stivell qui a résonnée de façon particulière en moi à cause de mes origines Irlandaises.

Comment définirais-tu la musique que tu fais ?

J’adore les mélanges, alors j’essaie de créer une musique qui puise dans des styles différents afin de créer un univers le plus personnel possible. Ça donne un truc assez indéfinissable, mais comme je n’aime pas les cases ça m’arrange et de ce côté-là je suis servi (rires) !

Qu’est-ce que cela change pour toi d’être à l’origine de tout dans le projet ?

En fait après avoir joué dans pas mal de groupes, Marienthal entre autres, J’ai préféré prendre le chemin d’une carrière solo et par là même avoir une liberté totale de création. Lorsque tu es dans un groupe tu formates ton écriture à l’esthétique du projet dans lequel tu es. Pour ce nouvel album, j’ai fait de même que sur les précédents, je m’isole pour être concentré sur mon projet, après j’appelle la team pour répéter et enregistrer.  J’ai souhaité enregistrer à l’ancienne, c’est-à-dire  être tous  ensemble dans une même pièce. Je bosse avec Christophe Babin (basse) et John Helfy (drums) depuis près de 6 ans, j’adore le son et l’énergie du groupe sur scène et je voulais retrouver ça sur l’album, alors c’était évident de travailler avec eux. Ce sont de merveilleux amis et des musiciens incroyables !  Nous nous sommes enfermés 3 semaines dans un gîte pour peaufiner les arrangements et enregistrer l’ossature de l’album. Après j’ai doublé certaines parties rythmiques, puis enregistré les voix et les soli dans un autre studio. Le mix m’a pris 15 jours et je suis allé masteriser l’album au studios d’Abbey Road avec mon ami Alex Wharton, un magicien du mastering !

Où trouves-tu l’inspiration quand il s’agit d’écrire de la musique ?

C’est un album particulier, car j’avais envie d’écrire un concept album depuis quelques temps. L’inspiration me vient souvent des choses qui m’entourent, qu’elles soient musicales, bien sûr mais aussi des rencontres que je peux faire, des paysages … enfin tout peut être source d‘inspiration en fait, il suffit de s’ouvrir à ce qui nous entoure. Quand j’ai commencé à écrire cet album, j’ai eu envie d’avoir un personnage central. « Mister No Face » est né rapidement.  Il va chercher à se libérer de ses peurs pour enfin recouvrer sa liberté, c’est un parcours initiatique. Pour la petite histoire, j’ai écrit cet album en 2020 avant la funeste période qui nous a touchée, donc le titre « Welcome To A New World » n’a rien à voir avec cette « pandémie » je le jure ! (rires)

Quelle est ta piste préférée de l’album, et pourquoi ?

Je n’ai pas de titres préférés, ils font tous partie de cette histoire et ont tous une résonance particulière pour moi !

Ça ressemblera à quoi un de tes concerts, quand vous aurez le droit d’en refaire ?

La tournée va commencer en septembre avec une première date au Café de la danse à Paris le 22 septembre ! On jouera l’intégralité de l’album avec un support vidéo ! On finira le concert en jouant des anciens titres que les fans attendent et que nous avons toujours autant de plaisir à jouer ! Et puis il y a aussi ces dates avec mon ami Patrick Rondat. C’est un vrai bonheur de nous retrouver pour partager de beaux moments de scènes ensemble !

Le confinement d’un musicien, ça consiste en quoi ? Beaucoup de musique avant tout ?

Le P…tain de confinement a été une terrible épreuve ! Le plus dur était de continuer à se projeter dans l’avenir, je me suis donc concentré sur le fait d’améliorer l’album !

2021 a pour le moment été riche en sorties d’albums. Quel serait ton album de l’année ?

Je dois reconnaître que lorsque j’écris j’essaie de me couper de ce qui se passe sur la scène musicale environnante histoire de ne pas me détourner de ma propre écriture, je suis une vraie éponge. Je me souviens d’un album en cours de création où je me suis mis à écouter un live de Brian Setzer Orchestra, du coup j’ai eu l’envie d’y inclure une section de cuivre . ! Depuis, je me suis dit n’écoute rien sinon tu vas te retrouver avec un orchestre symphonique (rires) !

Merci pour tes réponses et à bientôt au détour d’un concert !

Ce sera un grand plaisir mon ami ! à très vite et bonne lecture à tous !

Bonjour, et merci de prendre quelques minutes pour répondre à mes questions. Est-ce que tu peux tout d’abord te présenter et nous expliquer comment tu as découvert le rock et le metal ?

Bonjour, Je suis né à Rouen il y a fort longtemps ! J’y ai passé mon adolescence et puis je suis allé m’installer à Belfort avant de poser mes valises définitivement en Bretagne ou je réside depuis plus de 30 ans. Comme pas mal de jeunes dans les années 70 le choc a été Machine Head de Deep Purple, puis Led Zeppelin, ensuite j’ai découvert Jeff Beck, Al Di Meola, les musiques ethniques et particulièrement la musique Celtique avec Alan Stivell qui a résonnée de façon particulière en moi à cause de mes origines Irlandaises.

Comment définirais-tu la musique que tu fais ?

J’adore les mélanges, alors j’essaie de créer une musique qui puise dans des styles différents afin de créer un univers le plus personnel possible. Ça donne un truc assez indéfinissable, mais comme je n’aime pas les cases ça m’arrange et de ce côté-là je suis servi (rires) !

Qu’est-ce que cela change pour toi d’être à l’origine de tout dans le projet ?

En fait après avoir joué dans pas mal de groupes, Marienthal entre autres, J’ai préféré prendre le chemin d’une carrière solo et par là même avoir une liberté totale de création. Lorsque tu es dans un groupe tu formates ton écriture à l’esthétique du projet dans lequel tu es. Pour ce nouvel album, j’ai fait de même que sur les précédents, je m’isole pour être concentré sur mon projet, après j’appelle la team pour répéter et enregistrer.  J’ai souhaité enregistrer à l’ancienne, c’est-à-dire  être tous  ensemble dans une même pièce. Je bosse avec Christophe Babin (basse) et John Helfy (drums) depuis près de 6 ans, j’adore le son et l’énergie du groupe sur scène et je voulais retrouver ça sur l’album, alors c’était évident de travailler avec eux. Ce sont de merveilleux amis et des musiciens incroyables !  Nous nous sommes enfermés 3 semaines dans un gîte pour peaufiner les arrangements et enregistrer l’ossature de l’album. Après j’ai doublé certaines parties rythmiques, puis enregistré les voix et les soli dans un autre studio. Le mix m’a pris 15 jours et je suis allé masteriser l’album au studios d’Abbey Road avec mon ami Alex Wharton, un magicien du mastering !

Où trouves-tu l’inspiration quand il s’agit d’écrire de la musique ?

C’est un album particulier, car j’avais envie d’écrire un concept album depuis quelques temps. L’inspiration me vient souvent des choses qui m’entourent, qu’elles soient musicales, bien sûr mais aussi des rencontres que je peux faire, des paysages … enfin tout peut être source d‘inspiration en fait, il suffit de s’ouvrir à ce qui nous entoure. Quand j’ai commencé à écrire cet album, j’ai eu envie d’avoir un personnage central. « Mister No Face » est né rapidement.  Il va chercher à se libérer de ses peurs pour enfin recouvrer sa liberté, c’est un parcours initiatique. Pour la petite histoire, j’ai écrit cet album en 2020 avant la funeste période qui nous a touchée, donc le titre « Welcome To A New World » n’a rien à voir avec cette « pandémie » je le jure ! (rires)

Quelle est ta piste préférée de l’album, et pourquoi ?

Je n’ai pas de titres préférés, ils font tous partie de cette histoire et ont tous une résonance particulière pour moi !

Ça ressemblera à quoi un de tes concerts, quand vous aurez le droit d’en refaire ?

La tournée va commencer en septembre avec une première date au Café de la danse à Paris le 22 septembre ! On jouera l’intégralité de l’album avec un support vidéo ! On finira le concert en jouant des anciens titres que les fans attendent et que nous avons toujours autant de plaisir à jouer ! Et puis il y a aussi ces dates avec mon ami Patrick Rondat. C’est un vrai bonheur de nous retrouver pour partager de beaux moments de scènes ensemble !

Le confinement d’un musicien, ça consiste en quoi ? Beaucoup de musique avant tout ?

Le P…tain de confinement a été une terrible épreuve ! Le plus dur était de continuer à se projeter dans l’avenir, je me suis donc concentré sur le fait d’améliorer l’album !

2021 a pour le moment été riche en sorties d’albums. Quel serait ton album de l’année ?

Je dois reconnaître que lorsque j’écris j’essaie de me couper de ce qui se passe sur la scène musicale environnante histoire de ne pas me détourner de ma propre écriture, je suis une vraie éponge. Je me souviens d’un album en cours de création où je me suis mis à écouter un live de Brian Setzer Orchestra, du coup j’ai eu l’envie d’y inclure une section de cuivre . ! Depuis, je me suis dit n’écoute rien sinon tu vas te retrouver avec un orchestre symphonique (rires) !

Merci pour tes réponses et à bientôt au détour d’un concert !

Ce sera un grand plaisir mon ami ! à très vite et bonne lecture à tous !

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