Atonement – Killswitch Engage

 

Il y a 20 ans de ça, en 1999, de nombreux groupes de Metalcore se sont formés et ceux-ci perdurent encore aujourd’hui. Certains ont évolués comme Avenged Sevenfold ou Trivium, tandis que d’autres sont restés très fidèles à leurs racines. C’est le cas de Killswitch Engage, qui sort chez Metal Blade son huitième album, Atonement (« expiation » en anglais), deux décennies après sa formation. Un album avec un lineup inchangé depuis 2012, lorsque le chanteur originel Jesse Leach réintègre le combo nord-américain. Mais il ne sera pas tout seul sur certaines chansons, car deux guests viennent poser leur voix sur deux titres…

Le premier single Unleashed ouvre les hostilités. Une chanson en mid-tempo idéale pour s’échauffer les cervicales, mais aussi les cordes vocales avec des passages alternés entre chant clair et guttural. Le deuxième morceau, The Signal Fire, amène la vitesse et surtout prend par surprise avec son invité qui n’est autre qu’Howard Jones, qui a pris le micro du groupe entre 2002 et 2012, et qui officie maintenant avec Light The Torch. Vif, intense et rapide, le morceau bénéficie d’un véritable plus avec ce duo vocal tant les voix des deux chanteurs se fondent parfaitement entre elles. Us Against The World vient ensuite pour donner une note pleine d’espoir avec un tempo un peu plus mesuré mais toujours autant de puissance.

C’est au tour de The Crownless King de nous faire headbanger sévèrement. Et non content d’avoir des couplets très Thrash, c’est sur cette chanson que Chuck Billy, chanteur de Testament et second guest de l’album, vient poser ses growls. Le deuxième single, I Am Broken Too, prend le relai avec une voix claire plus dominante, mais cela ne dure pas longtemps, car on enchaîne très vite avec As Sure As The Sun Will Rise, qui vient contrebalancer avec des riffs plus rapides et plus de screams. Mais cela dure peu de temps également.

La seconde moitié de l’album commence avec Know Your Enemy, toujours avec une structure classique, mais qui fait mouche malgré tout. Le mid-tempo fait son retour sur Take Control avec un refrain plus doux et plus aérien que le reste de l’album. Ne paniquez pas, la brutalité revient vite (très vite) avec Ravenous. On reprend difficilement son souffle sur ce morceau, et c’est pour le meilleur. Entre growls, riffs ultra acérés et une double grosse caisse mitraillée, on ne peut être qu’en forme après une telle dynamite sonore !

 

Et c’est pas tout à fait fini, car il reste encore I Can’t Be The Only One, qui sonne presque comme un générique de fin, à la sauce Metalcore évidemment avec un chant clair qui sonne plein d’espoir. Mais l’album ne se terminera pas sur cette note joyeuse, car c’est Bite The Hand That Feeds qui vient conclure Atonement avec violence et rapidité, dont le point final est un breakdown puissant en fondu.

Atonement est un album qui défini parfaitement le Metalcore et, par la même occasion, qui défini parfaitement le groupe. S’il peut paraître un peu court avec ses 40 minutes, il reste néanmoins dans la moyenne de temps des autres productions de Killswitch Engage. Les fans s’en donneront à cœur joie de le mettre à fond, et il est aussi une très bonne porte d’entrée pour quiconque veut découvrir le Metalcore.

Atonement
Killswitch Engage
Metal Blade Records

2019

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