Un roman young-adult vampirique étonnant dans les colonies américaines. A découvrir d’urgence !
Six desperados sans rien à perdre.
Une mission à haut risque dans le plus grand nid de Vampyres des Amériques.
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Les Amériques n’ont jamais obtenu l’indépendance.
Depuis trois siècles, les nobles vampyres de la Vieille Europe règnent sans partage sur le Nouveau Monde. Chaque année, treize jeunes mortels venus des Treize Colonies sont convoqués à New York et transmutés en immortels.
L’entrée dans la vie éternelle de ces ” débutants ” donne lieu à un bal prodigieux, célébration de sang à la gloire des seigneurs de la nuit.
La prise d’otages du siècle commence ce soir.
Ils sont six et ils se nomment les Desperados, parce que les suceurs de sang leur ont tout arraché.
Guidés par une mystérieuse sorcière, ils s’introduisent dans le bal pour tenter l’impossible : séquestrer les débutants et faire payer le pouvoir vampyrique.
De cette mission suicide au cœur de l’enfer dépend non seulement leur sort à tous les six, mais aussi celui des Amériques entières.
Un petit détour par les colonies
Je décide de me lancer dans la série Vampyria de Victor Dixen par le mauvais bout au final : un premier tome de sa seconde trilogie. Ne connaissant pas l’univers du tout j’étais curieux de le découvrir et je dois dire que je n’ai pas été déçu. Le pitch est simple : le monde est dirigé par les vampyres et dans cette ambiance de fin de XVIIième siècle tous les dangers sont au détour de la route.
Un huis-clos prenant
Ce roman nous propose un huis-clos inquiétant, très bien mené, où les desperados vont tout faire pour s’en sortir, au milieu de péripéties dignes des plus grands romans. Victor Dixen a su me prendre au dépourvu, ce qui n’arrive plus si souvent malheureusement. Les aventures des six personnages sont prenantes de la première à la dernière page, on découvre leurs passés, leurs motivations, leurs présents et on s’attache à eux. L’ensemble des ficelles de la trame développée devant nous est impressionnante de complexité et le lecteur n’en prend conscience qu’à la fin…
Des personnages forts
Comme dans tout huis-clos la recette comprend tout d’abord des personnages. Et ces protagonistes doivent être forts, attachants, donner envie au lecteur de continuer à se plonger dans leurs aventures. Et au fil des chapitres on s’attache à Waya, Archer, Deziree, Anabelle, Sibyl et Rafael. Chacun d’eux possède son caractère, sa manière d’être et leur alchimie est partiuclièrement intéressante. Personnellement une fois le roman terminé je les apprécie tous à parts égales, de manière assez étonnante. Aucune préférence ne se dégage tant, aussi bien chacun qu’en groupe, ils sont impeccables.
Une plume agréable
Victor Dixen nous propose un roman particulièrement bien écrit, avec un véritable style, un côté haletant parfaitement géré. On m’a souvent dit de lui que c’était une des excellentes plumes de l’imaginaire français, je ne peux donc que le constater…
Une très belle édition
Robert Laffont ne se moque clairement pas du lecteur : couverture à rabat joliment enluminée des portraits des différents protagonistes, carte de New-York, éléments intérieurs… Tout est mis en place pour offrir un bel objet et une sympathique immersion au lecteur. Du très beau boulot éditorial.
Le Tombeau des immortels est un très très bon début pour cette nouvelle trilogie nous dévoilant les évènements de l’outre-Atlantique. On se prend au jeu dès les premières pages et le rythme ne fait que s’accélérer pour nous livrer un final haletant comme on les aime. J’ai vraiment hâte de replonger dans cet univers qui est d’une richesse étonnante…