Gaerea est un groupe de black métal portuguais dont les musiciens, systématiquement masqués, restent inconnus du grand public. Avec Mirage, ils nous proposent un album de black metal puissant, mélange de rythmes survoltés et de mélodies lentes et planantes.
L’opus débute avec Miroir sur quelques accords planants et des chuchotements. Petit à petit, les instruments sont introduits avant la déferlante de chant crié, pour un premier titre puissant.
Salve poursuit l’album avec un morceau rythmé et très rapide, de bout en bout. En arrière-plan se déclinent des mélodies aux accents post-black. On retrouvera sur Ebb et Mantle la même configuration musicale.
Quatre titres ont ma préférence, des morceaux riches et tout en alternances.
Deluge et Arson se répondent et s’enchaînent. Le premier commence par un instrumental aux rythmes plus lourds, assez marqués. Le chant crié apparaît ensuite, sur fond de mélodie répétitive et lancinante, puissante, aux pulsations survoltées. Un intermède plus doux permet une transition parfaite avec le début d’Arson.
Mirage est lui aussi un très beau morceau. La mélodie mélancolique y est particulièrement saillante, sur laquelle se pose le chant avant de laisser place à un peu plus de calme pour repartir de plus belle. Inattendues, des ruptures de rythme ponctuent l’ensemble.
Dernier titre de cet opus, Laude enfin propose un morceau dont on appréciera les solos de guitare électrique. Certains passages instrumentaux, plus lents, sont puissants et offrent une jolie fin.
Je découvre Gaerea avec cet album, et j’ai beaucoup apprécié !