Trolls & Légendes 2024

Du 29 au 31 mars se tenait la onzième édition du festival Trolls & Légendes, une grande première pour moi qui n’en avais encore jamais passé les portes !

 

L’ambiance au rendez-vous !

Dès les portes franchies, l’ambiance est au rendez-vous. De grands panneaux exposent des dessins d’artistes, et des statues grandeur nature figurent des créatures imaginaires. Des notes de musique celte nous parviennent depuis le couloir bordant les trois salles occupant les lieux : une pièce principale, une salle de concerts et une salle de jeux.

Après avoir déposé nos manteaux (mouillés !)  au vestiaire, nous pénétrons donc au cœur même du festival.

Un grand espace dédié à la restauration occupe l’entrée. On y échange ses sesterces contre des jetons permettant de manger et de boire. De longues tables rouges s’y tiennent, bordées par les stands d’alimentation. Notons la grande efficacité du service aux heures des repas, qui permet une rapidité certaine malgré la longue queue s’étirant sur plusieurs dizaines de mètres.

 

 

Au-delà, de nombreux stands se déploient autour des allées. Des musiciens y déambulent régulièrement : joueurs de tambours ou de cornemuse, groupes de folks rythmés et dansants confèrent aux lieux une atmosphère festive, pour le plus grand plaisir du public.

 

Un marché médiéval, des livres et des jeux 

De nombreux exposants occupent l’espace, avec une grande diversité : accessoires en cuir, jardins suspendus, costumes médiévaux, armes, illustrations…

 

Un peu plus loin se trouvent les stands, dédiés à la littérature de l’Histoire ou de l’imaginaire. Le choix ne manque pas, entre les éditeurs plus ou moins connus et les auteurs auto-édités. Une grande librairie propose elle aussi une large gamme de romans et de recueils. C’est un vrai plaisir de flâner d’auteur en auteur et de prendre le temps de discuter avec eux, de les écouter résumer un récit ou encore se faire dédicacer un ouvrage.

 

En enfilade, une seconde salle accueille l’espace jeu du salon. On y découvre de nombreux stands, proposant des jeux de complexités diverses ainsi que de nombreux accessoires. Des tables laissent bien sûr la possibilité aux festivaliers de s’essayer à quelques parties.

 

L’extérieur propose lui aussi son marché : en plus des quelques stands de nourriture et de bière, on y trouvait des articles dans le même style que ceux présentés à l’intérieur. Un peu plus loin, un petit village médiéval dressait quelques tentes hébergeant les combattants.

 

Un samedi soir en musique 

La soirée du samedi fut bonne, mais il me semble que certaines choses pourraient être améliorées. J’ai par exemple trouvé dommage que le festival et les concerts soient imperméables : une fois entrés face à la scène, il n’est plus du tout possible de repasser côté festival.

Par ailleurs, les portes ont été ouvertes trop tard le samedi soir : quinze minutes seulement avant le début des concerts. Un délai insuffisant pour permettre à tous les festivaliers de rentrer dans les temps.

Prima Nocta, initroduisant cette soirée, a refusé de jouer tant que le public n’était pas en place. Ils ont donc commencé avec plus de 30 minutes de retard, ce qui a décalé le reste des prestations. Leur performance a néanmoins été excellente : dansants, festifs et complètement acquis au public, les membres du groupe ont mis le feu à la salle. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi ils n’étaient qu’en première partie de cette soirée.

 

C’est Deloraine qui a pris le relais. Le groupe de folk a proposé une jolie performance, alternant entre des titres rythmés et des morceaux plus calmes. Accompagnés de nombreux instruments et de quelques danseuses, les musiciens nous proposent un set complet et bien exécuté.

 

Entre deux concerts, on pouvait se ravitailler aux quelques food trucks extérieurs. Friterie, gyozas, crêpes ou pains à remplir proposaient un choix intéressant. Sans oublier bien sûr les excellentes bières des Trolls !

De retour sur scène, vient ensuite Sowulo, qui nous offre une fois de plus une parenthèse enchantée. Les voix pures, accompagnées d’instruments folks, nous proposent ici un moment magique et hors du temps.

Et c’est à Percival qu’il revient de clore cette session, lors d’un concert posé, tout en douceur, consacré aux bandes originales du jeu The Witcher.

 

 

J’ai donc passé deux excellentes journées au festival Trolls & Légendes, et cette première fut pour moi une véritable réussite !

 

 

 

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