Le week-end du 21 – 22 – 23 juin, nous passions l’entrée du Kave Fest pour cette édition 2024 triplement particulière ! Premièrement, parce que (une fois n’est pas coutume), le festival habituellement prévu début juillet basculait cette fois-ci sur fin juin. Mais après tout, quoi de mieux que la fête de la musique pour introduire cette nouvelle édition ? Deuxièmement parce que cette fois-ci, ce ne sont pas deux mais trois jours de concerts qui attendent les festivaliers. Enfin, le Kave nous octroie cette année le luxe d’une seconde scène, plus petite, sur laquelle se jouent régulièrement des spectacles en tout genre.
Vendredi
Démarrage avec Unspoken Words qui remplace avec bonne humeur et douceur l’orchestre de Gisors initialement annoncé.
Et c’est avec Oakman qu’on continue cette fête de la musique ! Mélange d’électronique et de rock, le groupe nous propose une performance énergique, menée par une chanteuse fort sympathique. Une bonne entrée en matière !
S’ensuit Storm Orchestra, une formation parisienne dont les accords mêlent rock et métal, entre alternatif et progressif. Les rythmes sont lourds, ponctués de nombreuses ruptures qui dynamisent beaucoup l’ensemble. J’ai bien accroché.
Poursuivons avec le groupe Psykup, qui parcourt la scène métal depuis une quinzaine d’années déjà. Psykup étant qualifié d’”autruche core” par ses membres, cela donne une petite idée de la tonalité. C’est un joyeux mélange de styles, et toujours aussi appréciable pour ma part. Sur des rythmes rapides, les morceaux partent dans tous les sens sans rien perdre de leur cohérence : un très bon moment !
Cette première soirée s’achève avec Novelists, un groupe habitué du Kave Fest. Novelists propose un metalcore énergique, porté par une chanteuse qui se donne de bout en bout. Les titres sont dynamiques, ils alternent entre la douceur du chant et la brutalité des rythmes et des cris. Le public est conquis.
Samedi
Nous repartons sur le festival samedi après-midi. Les concerts reprennent avec Ways, un groupe de metalcore qui nous propose une jolie transition avec le final de la veille. Cette formation française nous présente une très bonne performance, qui envoie beaucoup d’énergie au public. Le chanteur descendra même dans la fosse au beau milieu d’un pogo, dans lequel il se donne à cœur joie !
Quel plaisir de revoir Lutece après plus de 5 ans d’absence ! J’avais adoré la dernière prestation de ce groupe de black / épique, et je n’ai pas été déçue de cette nouvelle performance. C’est sombre, très travaillé, captivant : bref du très bon !
Nous voici repartis avec Heartlay, une formation parisienne qui fête cette année ses dix ans ! Peints en noir et visages blafards, les musiciens nous proposent des morceaux énergiques, quelque part entre le rock, l’électro et le métal industriel. De quoi mettre une bonne ambiance.
S’en suit un trio féminin sympathique : Grandma’s Ashes. La voix puissante de la chanteuse nous entraîne pour une performance qui pose ses accords entre rock progressif et stoner. Les rythmes sont lents et lourds, les sons un peu psychédéliques, à la limite de la dissonance.
Aelad
Le quintette francilien nous propose deux sets différents au cours de la journée sur la scène secondaire : l’un reprenant les musiques d’Assassin’s Creed et l’autre celles de The Witcher 3. Leurs tenues comme leur performance s’incluent parfaitement dans le décor du château.
Solitaris
Le groupe parisien est monté sur scène pour proposer son set des plus efficaces, bien qu’un peu raccourci. Grimés sur scène cela ne les empêche pas de délivrer une prestation à la fois dynamique et prenante. Les costumes ajoutent une touche intéressante à l’ensemble mêlant sonorités de metal moderne et indus.
C’est ensuite Alpha Wolf qui prend le relai. Ce groupe australien estampillé metalcore nous propose tout ce qu’on attend d’un groupe de ce style : beaucoup d’énergie, des rythmes survoltés et des sons assez lourds. Le chanteur finira même par faire monter le public sur scène à la fin du set ! Voilà qui laissera sans nul doute de très bons souvenirs aux spectateurs.
Pendant ce temps, pour se ravitailler, on pouvait se rendre aux stands présents sur le côté de la scène, qui étoffent leurs offres un peu plus chaque année. Non loin des concerts, de grandes tables en bois ont été dressées pour permettre de manger assis.
C’est ensuite au tour d’Ankor de prendre le relai, un groupe de pop métal aux mélodies accrocheuses qui met l’ambiance à coups de pogos et de rythmes dansants.
En tête d’affiche de ce samedi, Plini s’avance ensuite sur la scène. Ce guitariste de rock progressif originaire de l’autre bout du monde (Sydney) pose ses accords planants sur une session intégralement instrumentale. C’est planant, parfois vaguement dansant, agréable à l’écoute et très bien interprété. Le frontman demandera même à son public de créer un circle pit en forme de coeur !
Et nous achevons cette deuxième journée de concerts avec un magnifique spectacle de feu nocturne, porté par une danseuse talentueuse. De quoi ravir les petits comme les plus grands !