Killection – Lordi

Début 2020 voit le retour des montres finlandais du heavy, Lordi, avec un nouvel album, au concept assez surprenant comme vous allez le découvrir. Avec Killection le groupe ne nous propose pas moins qu’une sorte de grosse émission de radio monstrueuse, totalement dans la veine 80’s avec des pantalons à pattes d’eph. Surprenant mais néanmoins parfaitement efficace.

Le début avec Radio SCG10, sous la forme d’un jingle pour une radio monstrueuse, avec différents morceaux de chansons (non présentes sur l’album), aide à l’immersion dans le concept. Horror For Hire débute les choses sérieuses et l’on sent bien que l’on est face à du Lordi pur jus : guitares puissantes, voix éraillée, paroles monstrueusement déjantées. Mais les claviers très années 80 ajoutent un sel différent à l’ensemble et la recette fonctionne merveilleusement. Avec Shake The Baby Silent on se retrouve de nouveau dans l’univers de Lordi aussi jouissif qu’à son habitude : paroles abjectes mais néanmoins drôles, et ce refrain terriblement dansant. Rien à redire de bout en bout ! Like A Bee To The Honey montre totalement l’inspiration 80’s du groupe pour le coup. On se croirait face à un morceau, détourné évidemment, des Bee Gees ou d’un autre groupe du même acabit. Apolyon est de la même veine avec cette fois-ci une trompette, ou un saxo, qui viennent ajouter leur mélodie pleine d’entrain sur les paroles monstrueuses du groupe. Retour sur la radio elle-même avec SCG10 The Last Hour. Cette fois-ci nous sommes face à un animateur (Mr Lordi) qui laisse la parole aux auditeurs, et bien évidemment cela part complètement en vrille ! Retour ensuite à la musique avec un rock très San Francisco mais une nouvelle fois le groupe fait preuve de tout son talent sur Blow My Fuse. I Dug A Hole In The Yard est plus classique pour du Lordi mais passe tellement bien à l’oreille, et personnellement j’ai adoré les paroles.

Vous vouliez un peu de Lordi façon Disco ? Eh bien c’est Zombimbo qu’il vous faut : des claviers électroniques façon années 70, un rythme rapide avec des guitares en retrait, bref tout est là pour nous plonger dans le passé musical. Et j’ai vraiment adoré le refrain façon Saturday Night Fever… Up To No Good donne l’impression de bad boys rockeurs de la belle époque, le tout avec les paroles habituelles pour le groupe. Nouvelle interruption des programmes musicaux avec SCG10 Demonic Semitones, où un éditeur appelle car a priori l’émission avec les chansons de la Monster Squad réveille quelque chose de démoniaque, avant qu’une autre personne ne vienne troller l’émission. « You’re Mother is here with me… » m’a fait exploser de rire. Sans transition on repart sur du metal disco avec Cutterfly, qui reprend les mêmes ingrédients que les chansons précédentes, mais avec un refrain qui m’a vraiment attiré l’oreille. Evil vient ensuite mettre ses riffs plus lourds dans les oreilles de l’auditeur qui va pouvoir s’en donner à cœur joie… On arrive à la fin de l’album avec Scream Demon, assez classique dans sa composition, et reprenant les standards des années 70-80. Et on conclut avec la fin de l’émission sur SCG 10 I Am Here qui conclue à merveille cette nouvelle monstruosité des finlandais.

 

Après les excellents Monstereophonic et Sexorcism je me demandais ce que les petits monstres dissipés, allaient bien pouvoir trouver pour se renouveler. Et surfant sur la veine un peu plus disco des albums de heavy de 2019 le groupe va encore plus loin et c’est jouissif. Encore un grand album proposé par le Prince des Démons, pour notre plus grand plaisir auditif…

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