Architects + Beartooth + Polaris – Olympia – 27/01/2019

Une pluie froide tombe sur Paris alors que j’attends d’entrer dans l’Olympia pour une soirée sous le signe du metalcore. Architects est sur Paris et clairement ils n’ont pas prévu de faire dans la dentelle !

Le concert débute tandis que la salle se remplit de plus en plus et c’est Polaris qui ouvre le bal. Les australiens proposent un metalcore efficace, très mélodique et rapidement le public, qui ne les connaît pas forcément se prend au jeu. Seul bémol, peu de lumières pour un Olympia. Mais sur la troisième chanson le groupe fait allumer au public ses téléphones et joue sous cette seule lumière. Très joli bien que je les ai maudits en termes de photos, mais cela montre que le public est réceptif à leur musique. En tous cas ils prennent leur job très à cœur et chauffent parfaitement la salle.

 

C’est ensuite Beartooth, groupe américain, d’entrer en scène et là on sent clairement qu’une partie du public est venue pour eux. Dès les premiers riffs le public saute et le plancher de l’Olympia commence à se transformer en sables mouvants. Je ne suis pas forcément ultra-fan de leur son mais je dois reconnaître qu’ils sont vraiment à fond dans leur set et proposent une musique propre et entraînante. Le public adore et après avoir été chauffé par Polaris ils sont purement et simplement bouillants après Beartooth.

 

C’est finalement aux stars de la soirée de monter sur scène. Architects en vient directement aux mains avec le public et balance un gros son dès le début, assommant le public sous les riffs talentueux de ses musiciens. Puis le chant de Sam Carter vient les achever avec sa puissance et son intensité. Les chansons s’enchaînent, le public saute et pogote avec une joie communicative et il devient presque impossible de se tenir debout près de la scène tant le sol tressaute sous nos pieds.

Le set me paraît finalement un peu court au vu de l’aura du groupe ce qui personnellement m’a semblé un peu dommage, mais au final la soirée fut tellement bonne que même la neige fondue qui tombe sur le trottoir lorsque je ressors n’a aucune importance, les refrains des chansons jouées par le groupe résonnant encore dans ma tête…

Photographie : Deuskin Photography

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