Génocides – Thomas Disch

Des arbres titanesques, à la croissance très rapide ont mystérieusement envahi la Terre. Ils colonisent le monde, assèchent mers et lacs, totalement indifférents au destin d’une civilisation humaine en train de disparaître dans ce cataclysme vert. Dans le nord du Minnesota, Anderson, un agriculteur vieillissant, une bible dans une main et une arme à feu dans l’autre, tente désespérément de faire survivre la population d’une petite ville. Mais Jeremiah Orville, un citadin rescapé prêt à se venger et à défendre chèrement sa peau, devient un danger pour le groupe. Arriveront-ils à dépasser leurs différends pour vaincre l’ennemi ?

Très séduite par le pitch et la belle couverture réalisée par Chris Cold, je me suis plongée dans le roman avec intérêt. Intérêt qui a très vite disparu…

Le problème du roman vient du fait qu’on nous fait croire qu’il s’agit d’une science-fiction écologique et que ce n’est pas le cas. L’écologie est un prétexte à montrer la cruauté et la bêtise des hommes ce qui donne des scènes soudainement très trashs et malsaines pour pas grand-chose. Les descriptions sont très longues (beaucoup trop, même pour moi!) avec une évolution des personnages qu’on ne comprend pas.

L’auteur utilise également son histoire pour dénoncer la religion, le problème étant que le roman a été rédigé en 1977 et le décalage est assez visible. D’habitude (c’est le cas pour Asimov par exemple), encore maintenant, les intrigues restent tout à fait modernes par rapport à l’époque où elles ont été écrites, mais pas ici malheureusement. Je me suis complètement ennuyée et je ne me suis attachée à aucun personnage, si ce n’est peut-être la douce Maryann.

Le roman est au final assez réaliste, ce que ne laisse en rien présager la couverture plutôt étrange et poétique.

CONCLUSION

Génocides est un roman très froid qui manque d’une structure cohérente. Je n’ai pas compris le propos de l’auteur; ce qu’il voulait faire avec ses personnages et ce qu’il voulait nous dire. La position du lecteur devient peu à peu délicate puisque l’on comprend assez vite pourquoi les plantes ont détruit les humains… Le côté extrémiste de la chose m’a gênée, car il ne donne pas de nouveau point de vue sur un désastre écologique à venir.

Génocides
Thomas Disch
Couverture réalisée par Chris Cold
Editions Mnemos – collection poche Hélios
9,90€

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