Les 2, 3 et 4 novembre 2018 se tenait le Salon Fantastique, à l’espace Champerret de Paris.
Dès le vendredi après-midi, au moment de l’ouverture, la foule est au rendez-vous et une longue file d’attente se déploie devant les portes. Fait non négligeable, un distributeur de billet est présent à l’entrée.
A l’accueil, un stand présente le plan de la salle, bien utile au vu de la taille des lieux, et les programmes des festivités prévues pour l’arène, la petite et la grande scène.
Il encore tôt, à peine plus de 16 heures, et c’est le groupe Onirik Illusion qui introduit ce salon sur la grande scène, devant laquelle les spectateurs se massent petit à petit. Le quatuor parisien propose un set sympathique d’une petite demi-heure.
Entre temps, les lieux se sont un peu remplis. Les stands se dressent de part et d’autres d’allées auxquelles on a donné des noms issus de l’imaginaire (Mushu, Nessie, Falkor…). Entre les déguisements des visiteurs, les boutiques de cuir, les combats d’épée dans l’arène et les stands de sirupeux, on se croirait un peu dans un autre monde.
Au hasard de mes déambulations, je tombe sur un spectacle d’hypnose en plein milieu d’une rue, deux visiteurs allongés à même le sol servant de cobayes devant l’attroupement des spectateurs.
Sur la grande scène, 17 heures sonnent le défilé de costumes, où les candidates se montrent habillées en princesses ou dames antiques. En attendant les résultats, un quizz sur les créatures écossaises fait patienter les spectateurs avant que Marie-Antoinette soit désignée gagnante.
Cette après-midi bien remplie s’achève sur le stand de la Waaagh Taverne, avec une démonstration du jeu de cartes Zombie-A-Social club, inspiré par le roman de Karim Berrouka, Le club de punk contre l’apocalypse zombie. Après une brève explication des règles, nous avons donc l’occasion d’affronter les Hordes de zombies tout en faisant prospérer nos propres intérêts en tentant d’écraser nos adversaires. La partie est assez courte (une trentaine de minutes) mais permet néanmoins une bonne prise en main du jeu qui a plus que suscité l’intérêt, que ce soit chez les connaisseurs du livre ou les néophytes.
Globalement, le salon fait la part belle aux jeux en tous genre : de plateau, de cartes ou autres, parfois expliqués dans de très beaux livres.
D’une manière plus générale, le vendredi a été une journée plutôt calme, tant du coté visiteurs que du nombre d’auteurs présents sur le salon. Cette tranquillité a permis un contact plus facile avec les exposants qui, après avoir monté leur stand, ont démarré sur les chapeaux de roues.
Photographie : Dopik Design, Mily Clic & Deuskin Photography