Princesses Leya + Château Brutal – La Boule Noire – 27/10/2018

Si le Metal fait toujours aussi peur à certains ou certaines, c’est que vous ne connaissez pas encore les Princesses Leya ! Il est temps de vous y mettre ! Retour sur une soirée des plus récréatives, en direct (ou presque) des planches de la Boule Noire…

Une fois les portes ouvertes, je me dirige naturellement vers le devant de la scène pour faire mes réglages avant que le premier groupe arrive. C’est un peu le bazar sur scène (des guitares sont par terre, des câbles traînent un peu partout…) mais ce n’est pas moi qui vais ranger la chambre des garçons ce soir ! Ah ça non ! Je suis là avant tout pour profiter du spectacle à venir, à mi-chemin entre une pièce de théâtre Rock’n’Roll et un concert de punk rock où la scène est un terrain de jeux. Parce que c’est un peu ça en fait.

Il est 20h quand le duo de Château Brutal débarque sur la scène. Ils me font penser à un groupe de Rock que j’ai vu il y a longtemps. A leur manière de jouer, d’interagir entre eux ou avec le public. Il me faut quelques morceaux pour remettre le médiator dessus : Dirty Rodeo ! Un petit groupe bien cool originaire de Limoges qui envoie du steak comme le duo de ce soir. Parce que c’est ça le vrai sujet de cet article, pas forcément la première partie des Princesses Leya mais plutôt la soirée qui paraît prometteuse. Entre les deux musiciens il y a du rock, des riffs et des échanges de vannes à tout va ! Parfois graveleuses mais propres ! C’est ce qui fait le charme de ce duo lillois. Je ne passerais pas à côté du détail qui dynamise l’ensemble de la prestation : cette jeune fille, de plus en plus dénudée au fur et à mesure du concert, qui tente tant bien que mal de perturber nos deux protagonistes nourris à la pile Energizer et à la bière (c’est important la bière).

Le groupe n’a pas hésité à inviter un gars du public pour donner le rythme derrière les fûts, il y a aussi un couple (j’ai supposé) qui vient pousser la chansonnette sur une reprise-hommage à Johnny Hallyday. Les portes du pénitencier n’ont qu’à bien se tenir ! En tous cas ça groove bien sûr scène et les mecs sont complètement possédés. Ils enchaînent les blagues potaches (mais drôles) ou les jeux de mots à couper au couteau aussi bien que les compos diverses qui apparaissent sur leur setlist inexistante (je savais que j’aurais dû prendre des notes…). C’est bien la première fois que j’assiste à un concert dans lequel un groupe demande à son public de faire un pogo en étant assis ou un circle pit à quatre pattes ! Autant vous dire que Château Brutal sait comment animer une salle ! On est pas si mal que ça à Marseille, non ?

Mais comme on dit, toute bonne chose à une fin et il est l’heure d’accueillir les Princesses Leya. Si vous connaissez déjà un peu Dédo, le Prince des Ténèbres, vous connaissez peut-être son side-project, crée avec son binôme Antoine Schoumsky. En résumé, les Princesses Leya c’est « un projet hybride qui mélange concert, théâtre et comédie musicale » et ça vaut son pesant de cacahuètes (même si je préfère les pistaches, en vrai).

Tout comme le groupe qui a ouvert pour eux ce soir, le quatuor francilien est bourré d’énergie et de vannes à n’en plus finir. Le public semble ravi d’être là ce soir et écouter les gens rire du début à la fin ça motive vraiment. J’essaye tant bien que mal de capter ces moments-là mais mon appareil photo me fait des blagues lui aussi, mais moins drôles. Enfin là n’est pas la question car la vraie question est combien de bonbons a mangé Xavier Gauduel (c’est le batteur) pendant la prestation ? (Oui je suis jalouse, j’en ai pas eu moi… Vous voyez la tristesse dans mes yeux là ?!). En revanche ce que j’ai eu, c’est des crises de fous rires et ça m’a fait les abdos ! J’avais de bons souvenirs de leur passage au Kave Fest et ce soir c’est un peu la même. Entre les échanges de riffs sur des reprises Metal ou de variétés diverses et variées et les vannes envoyées ici et là, il n’en faut pas plus pour réussir une soirée. Dans tous les cas, je maintiens que Cléo Bigontina est une excellent bassiste et que j’apprécie beaucoup son jeu de scène !

Ce n’est pas si simple de retranscrire ce qu’il se passe à la Boule Noire ce soir car ce n’est pas un vrai concert, au premier sens du terme. Je pourrais vous parler de l’ambiance globale qui est vraiment remplie de bonnes ondes, des quelques « flashback » bien amenés par les comédiens ou encore du slam inévitable de Dédo, qui se laisse transporter, par une armée de fans comblés, jusqu’à l’autre bout de la salle pour terminer le show en bonne et due forme. Ou je peux tout aussi bien laisser libre court à votre mémoire pour compléter mon article… Quoiqu’il arrive, je ne peux que vous encourager à aller voir, au moins une fois, le spectacle des Princesses Leya qui continue sa tournée française quelques semaines encore… Pour les fans de Metal (ou pas), ne les manquez pas !

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