Download Paris – Un festival métal au cœur de la capitale…

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La simple idée de proposer un festival dédié aux musiques rock et métal sur Paris est en soi une excellente idée mais la date m’a d’entrée de jeu fait me poser des questions : ce genre d’événement à une semaine du Hellfest ne risque-t-il pas d’échouer ? Eh bien que nenni, au contraire ! Voici une petite ballade au cœur de ce Download Festival qui était attendu comme le messie par les amateurs de musique extrême.

Vendredi

Ce premier jour a donné lieu à quelques bémols au niveau de l’organisation, notamment au niveau de l’ouverture. L’afflux de visiteurs au niveau des entrées pour les récupérations des pass, cashless et contrôle de sécurité a donné lieu à quelques heures de queue. De même pour le système cashless (pour ne pas trimballer d’espèces ou de CB en permanence) est une excellente idée mais le temps d’attente pour y accéder était vraiment très long pour les visiteurs et une certaine impatience s’est faite ressentir. Autre problème : l’impossibilité de payer nourriture et boissons avec autre chose que ce fameux cashless. Laisser le choix aurait, à mon sens été plus pertinent.

Tout est rentré dans l’ordre et le public a pu suivre les concerts. L’affiche du vendredi était d’ailleurs assez alléchante et voici quelques références incontournables.

Iron Maiden a livré une performance de qualité même si certains fans hardcore m’ont semblé un peu déçus par le manque de scénarisation du show. Ghost, malgré le fait que son chanteur soit malade a livré quelque chose de très haute volée, mais la surprise du jour reste Avatar qui a su surprendre le public, tout comme les français de Gojira.

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La journée se termine à presque minuit après le passage sur scène de Ghost et chacun regagne ses pénates, heureux de sa journée.

Samedi

Retour à l’Hippodrome de Longchamp pour une seconde journée qui promet d’être haute en couleur et en groupes à ne pas rater. On commence d’entrée de jeu avec les finlandais d’Apocalyptica qui comme à leur habitude proposent un show très propre malgré quelques gouttes de pluie et un ciel menaçant. J’enchaîne avec les français de Mass Hysteria, dont j’avais adoré le dernier album et qui démontre une fois de plus que leur énergie est communicative, j’ai adoré. Petite pause déjeuner devant Saxon, parce que mine de rien ça creuse tout ça, et très vite je me retrouve à me promener sur le Métal Market qui propose énormément de choix dans de toutes petites guérites. Pas mal fait et visiblement les commerçant étaient contents. Je passe sur les japonaises de Baby Metal, n’étant vraiment pas fan de ce type de musique pour aller me réfugier devant la seconde scène pour voir, à nouveau, l’un de mes groupes phares : Amon Amarth. Et une nouvelle fois le groupe nous embarque sur son drakkar et nous fait headbanger en rythme face à un show fort réussi. Biffy Clyro et Jane’s Addiction proposent ensuite un show de bonne facture même si je ne suis pas forcément grand amateur. Puis vient le grand moment de ce samedi : Korn entre sur scène. J’avais entendu beaucoup de choses sur leurs show, bonnes comme mauvaises, mais je dois dire que leur prestation était vraiment excellente, bien orchestrée et agréable à regarder. Une excellente finalité pour cette journée haute en couleurs.

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Dimanche

La journée commence difficilement notamment du fait de la pluie qui fait son apparition et vient un peu doucher l’enthousiasme initial. Mais très vite Lofofora démontre que peu importe la météo ils sont là pour faire le show et y parviennent sans problème. Trivium livre également un show agréable bien que classique. C’est lorsque résonnent les premières notes de Sabaton que j’ai compris que ce groupe allait parvenir à faire oublier la pluie et la boue aux festivaliers : ils enchaînent leurs morceaux avec talent et énergie, épatés de voir tant de mon devant eux alors même que le pire moment météo de la journée tombait sur nous. Une musique agréable, un shoiw de qualité malgré les intempéries, les joies de l’Open Air ! C’est ensuite au tour de Rival Sons de nous en mettre plein les oreilles tandis que toutes les personnes présentes n’attendent qu’une seule chose : le show annoncé grandiose de Rammstein, dernier concert du festival. Les fans de Megadeth ont semblé finalement un peu déçu de ce que leur groupe préféré avait proposé d’ailleurs mais ils ont fini par se rediriger vers le show des allemands qui a commencé à l’heure précise. Et là, en l’espace de dix minutes ils ont fait oublier aux festivaliers à la fois la pluie et la boue mais ils ont également effacé des tablettes tous les concerts précédents tant tout est calibré au millimètre. Aucune fausse note, un chanteur à fond, de la pyrotechnie, tout est là pour en mettre plein la vue et finalement on ne décroche pas les yeux de la scène, ou des écrans pour ceux qui sont trop loins. La meilleure façon de finir ce festival, très clairement.

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Ce Download Paris première édition n’est clairement pas exempt de défaut, comme tout festival débutant mais la programmation a su être à la hauteur des attentes, les show étaient de qualité, la nourriture franchement bonne et diversifiée, donnant une excellente impression au final après ces trois jours (trop courts). A titre personnel je suis vraiment curieux de voir ce qui sera fait pour l’an prochain car ils ont toutes les cartes en main pour grandir encore et donner encore plus de plaisir au public. Ce n’est pas le Hellfest, c’est quelque chose de différent, mais qui vaut vraiment la peine d’être découvert… Dans la soirée une galerie photo réalisée par un de nos chroniqueurs sera disponible sur la page Facebook de eMaginarock.Et d’autres chroniqueurs étaient d’ailleurs présents avec moi sur le festival et ont tenu à donner également leur avis donc je leur laisse la place !

Est’Hell :

C’est parti pour la saison des festivals ! Aujourd’hui, je vais vous parler du Download, qui a eu lieu du 10 au 12 Juin pour la première édition (et espérons-le, pas la dernière) à l’Hippodrome de Longchamp à Paris.

Surexcitée à l’idée de retrouver cette ambiance toute particulière qui a le don de régner sur les sites de fests, j’avoue avoir déchanté lorsque je suis arrivée devant l’entrée du Download. En effet, j’ai dû patienter une bonne heure pour échanger mon pass 3 jours contre un malheureux bracelet (tout en paniquant de rater Gojira mais aussi et surtout Avatar) alors que les festivaliers possédant un pass d’une seule journée avaient la possibilité de pénétrer sur le site immédiatement…

Second point qui m’a chiffonné durant ce week-end concerne le cashless. Autant je peux comprendre que ce moyen de transaction permet d’éviter le trafic de liquide sur le festival (pour les novices, le cashless se présente soit sous forme de carte bancaire ou est intégré sur le bracelet comme ici, que vous chargez du montant de votre choix que vous utiliserez pour vos achats sur le site). Mais obliger les festivaliers à utiliser ce moyen…héhéhé attention, humour : je trouve ça MOYEN. Personnellement, je préfère retirer du liquide avant d’entrer en festival et utiliser mon argent à bon escient et surtout sans attendre dans une file interminable … ! J’aurais préféré que l’orga nous laisse la possibilité de choisir notre moyen de paiement !

Fini de se plaindre et je ne vais pas m’éterniser pour vous dire qu’a part ces soucis techniques, le festival était vraiment très bon. De part ses festivaliers qui étaient en pleine forme, des passionnés de musique métallique réunis pour profiter, s’amuser, s’évader et oublier le quotidien.

Dans l’ensemble, les groupes étaient eux aussi heureux de partager leur passion avec nous : Gojira ont décidé de fêter leurs 20 ans d’existence le Vendredi 10, Avatar a prouvé qu’ils sont plusieurs dans leurs têtes de Suédois, Iron Maiden garde la forme et j’en passe ! Petit bémol pour Megadeth, qui a effectué un set très impersonnel, aucune interaction avec le public, rien, nada, niet…

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Autre détail ! Détail qui avait la forme aussi : la météo ! La pluie était au rendez-vous, surtout dimanche. Averses entre coupées de pluie mouillée nous a permis de passer le dernier jour dans une bien jolie boue !

Passons directement au groupe le plus attendu de l’affiche, j’ai nommé Rammstein !

Rammstein qui m’a étonné en jouant «  Hallelujah » je pensais ne jamais l’entendre en live et pourtant, ils l’ont fait ! DANKE ! Le spectacle était au rendez-vous, du feu, des feux d’artifices, du feu ! Et Flake (clavier) est toujours la tête de turc de Till, ce qui n’est pas pour nous déplaire pour garantir une belle prestation ! J’allais oublier que le groupe nous a rendu un bel hommage, je dis «nous » pour nous, Français, en jouant « Frühling In Paris » en mémoire des victimes des attentats du Bataclan le 13 novembre dernier…

C’est sur cette touche émouvante que je vous quitte & vous souhaite de passer de bons festivals cet été !

Doro’ :

En ce merveilleux weekend de Juin, je me promène joyeusement vers l’Hippodrome de Longchamps, lequel n’accueillera pas de courses de chevaux aujourd’hui mais plutôt un événement unique en son genre. En effet, le Download est le plus important festival outre-manche (Donington, UK) dédié au Rock et assimilés, et débarque à Paris et ce n’est pas pour nous déplaire.
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Un pèlerinage de choix pour les aficionados qui se feront un plaisir de patauger dans la boue pendant trois jours. Malheureusement, le soleil est bien timide mais ça n’empêche pas les centaines de festivaliers de profiter à plein temps des concerts, des bars (oh oui !), d’un salon de tatouage, d’un coiffeur ou des food trucks en série alignés gentiment le long du site, sans oublier le Metal Market et leurs nombreux exposants. Nous sommes loin de l’ambiance lourde du Hellfest, mastodonte du genre qui ouvre ses portes quelques jours plus tard (erreur de timing ?). L’idée globale ici, au Download, est de s’amuser, profiter du son, sans clichés ni stéréotypes. Un pari risqué au vu de l’emplacement de l’événement mais qui fonctionne finalement assez bien.
Tout y est pour accueillir au mieux les festivaliers malgré les conditions météorologiques à la limite du désastre (Rammstein dans la boue, c’est fun !) Et oui, les petits couacs ça arrive aussi dans le monde de l’orga’ et malheureusement, nous sommes nombreux à en avoir subis les conséquences (temps d’attente interminable pour récupérer nos précieux bracelets à l’entrée, idem pour le fameux Cashless, système fort bien utile au final…). En revanche, pour une première édition, je n’ai pas beaucoup de points négatifs à relever, même le prix du billet me paraît assez correct au vu de la programmation. Une quarantaine de groupes, dont quelques belles têtes d’affiche, se partagent les trois scènes et donnent des prestations plus ou moins glorieuses (les aléas du direct !) à un grand nombre de fans et amateurs du genre. Notons la présence du grand britannique Iron Maiden, pour une date unique en France, qui n’a pas hésité à rendre hommage aux victimes du Bataclan. Hommage rendu également par Mass Hysteria et Rammstein (qui n’hésite pas à diffuser sur écran géant ce sigle qui représente la Tour Eiffel dans un cercle appelant à la Paix, bien connu de tous désormais, griffé Jean Julien).
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Ces trois jours au Download sont un pur mélange de performances scéniques et musicales, malgré quelques problèmes techniques passagers qu’on oubliera rapidement. Ayant rarement la possibilité de voir autant de groupes qui font battre mon petit cœur réunis au même endroit, je jette mon dévolu sur la Mainstage et la Stage 2 qui accueillent progressivement Avatar, Iron Maiden, Ghost, Apocalyptica, Amon Amarth, Sabaton, Volbeat et Rammstein. De bonnes découvertes du côté de Gojira, Anthrax, Saxon, Korn et Skindred. C’est donc pour moi un weekend de dépaysement total au pays du Metal, que j’espère bien pouvoir réitérer l’année prochaine !

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