Un huitième tome qui fonctionne bien et se dépare du fan-service pour notre plus grand plaisir !
Les liens entre les différents éléments du récit se dévoilent à mesure que la lumière se fait sur les forces ennemies qui en ont après Akira. La stratégie mise au point pas ses adversaires est digne du “scénario d’un bon film hollywoodien”. Akira et Chikage parviendront-ils à quitter sains et saufs le campus où ils semblent pris au piège ?
Un peu moins d’action, un peu plus de contexte
Dans ce huitième tome l’auteur nous donne une nouvelle vision de son histoire en se basant sur celle d’un des antagonistes. Ainsi le lecteur va découvrir que toute l’aventure qu’il a parcouru depuis le début n’était qu’un complot prévu pour amener les chose à un point précis de l’histoire. Cette vision des choses, bien amenée et exécutée, permet d’ajouter une autre vision au récit qui pour le coup fonctionne vraiment bien. Le lecteur se prend au jeu de cette ficelle, même si elle est un peu classique, tant le final de cette partie rappelle le film Wanted. Ceux qui liront comprendront ma référence.
Un reste du tome tout aussi posé
La suite du tome, avec la fuite vers le Vatican et la découverte du nouveau personnage de Julius. Celui-ci d’ailleurs avec son sourire charmeur de tombeur fonctionne bien et permet d’avoir un atout sexy masculin alors que jusqu’à maintenant les lecteurs one été envahis sous les paires de seins défiant la gravité. Et justement cette fois, hormis la scène du bar-piscine, le lecteur n’est que peu, voire pas, confronté à du fan-service et cela fait vraiment du bien car on peut enfin se consacrer à une histoire pour le coup réellement intéressante.
Ce huitième opus est une franche réussite car Takashi Yomoyama s’affranchit du fan-service et nous propose une autre vision de son scénario, axée sur un complot du méchant. Pourquoi pas, ça fonctionne plutôt bien. À ce stade la série a regagné de l’intérêt et c’est une excellente chose !