Mad Max Fury Road en mode démoniaque
À la suite de nombreuses guerres entre les humains, la Terre s’est transformée en un gigantesque désert et l’eau est devenue la denrée la plus rare. Beelzebub, le “prince des démons”, pille les convois d’eau pour approvisionner ses congénères, jusqu’au jour où il entend parler d’une oasis légendaire qui se trouverait quelque part en plein cœur du désert. Aux côtés d’un humain, il se lance alors dans une aventure riche en rebondissements de toutes sortes…
Un démon pour Héros
Ce One shot de feu Akira Toriyama a pour but, à l’époque, de prendre pour personnage principal un monstre en la personne de Beelzebub, ‘prince des démons’. Et c’est aussi ce qui donne tout son charme à cette histoire épique dans un monde apocalyptique, où la console PS6 et le jeu Dragon Quest XIII sont des reliques plus que prisées et valent leur pesant d’or, ou en l’occurence d’eau. En effet, la trame de cette aventure est la bataille que les humains et les monstres se livrent pour survivre dans ce Sand Land, où l’eau est une denrée plus que rare et logiquement inhérente à la survie de tout être vivant sur terre.
Une édition ultime pour un hommage digne de ce nom
Dès ce tome en main, on apprécie la qualité de la couverture: glacée, de grand taille et aussi avec les personnages mis en avant avec un vernis sélectif. C’est simple, mais des plus efficace. Tout comme les premiers tomes de Dragon Ball, on reconnait l’adaptation de l’histoire au format Shonen Jump, et la parution de chapitres au rythme hebdomadaire. C’est très structuré et nous met en haleine à chaque fin de partie.
Certaines pages ont été colorisées pour un rendu et une dynamique encore plus prenante.
Des bonus des plus intéressants
Les férus de la licence ou autres adorateurs du mangaka ne pourront qu’apprécier les pages bonus en fin de tome avec « les secrets de la naissance de Sand Land » écrites par Akira Toriyama, et des « pages légendaires et croquis enfin révélés ». Découvrir ces planches d’ébauches à la recherche du design parfait pour les protagonistes de ce one shot est juste super. On découvre des idées de personnages qui ne satisferont pas Toriyama, comme par exemple le design du roi des démons Lucifer, mais qui des années plus tard sera affiné et utilisé pour le personnage emblématique de Dabra dans Dragon Ball Z, dans l’arc Buu.
Une pièce incontournable
Ce tome est un « must-have » pour tout collectionneur de manga fan du maitre dessinateur, ou même de shonen. Il trônera parfaitement à côté de la collection Dragon Ball – Perfect Edition en cours d’édition chez le même éditeur, Glénat. Bien entendu, vous dévorerez sans aucun problème les pages de ce manga tellement l’histoire et les personnages sont prenants, avec un fond de morale sur l’avidité et la stupidité des Hommes : un fait à méditer !
