Une suite sympathique, quoi qu’un peu frustrante.
* Cette chronique contient des spoilers du T1 *
Dans les mers turquoise et les lagons translucides d’Equinox, un monstre marin sème la terreur !Trois années se sont écoulées depuis l’explosion de la lune d’Equinox. Kamara, amnésique, a passé ce temps dans le cocon de sa famille adoptive, sur Terre. Mais quand Tenebrae refait irruption dans sa vie, la mémoire lui revient.
La jeune fille retourne dans son monde, bien déterminée à le sauver et à retrouver ses sœurs disparues.
Sur place, ses espoirs s’écroulent. Seule humaine dans un monde devenu animal, elle est une étrangère, rejetée par tous. Et le dangereux monstre marin Céto convoite son humanité…
Heureusement, Kamara peut compter sur le loup Tenebrae, sur Arion le cheval de mer, et sur la mystérieuse magie de la lune qui sommeille en elle…
Un volume axé sur le personnage de Kamara
La fin du premier tome nous abandonnait avec l’arrivée de Kamara sur Terre. C’est donc trois ans plus tard que nous la retrouvons : choyée mais amnésique, déracinée, celle-ci essaye de comprendre qui elle est, d’où elle vient et ce qu’elle fait là. Ses retrouvailles avec Tenebrae scelleront son retour aux origines.
Si le personnage de Kamara se détachait déjà des autres dans Cheval de lune, il occupe ici très clairement le rôle principal. Après 3 ans passés loin des siens, la jeune fille a grandi. Ses réactions sont plus adultes, et si l’ensemble reste orienté jeunesse, il se révèle cependant moins enfantin que le premier volume. En second plan, Arion, Ceto et Tenebrae viennent compléter cette galerie de protagonistes.
Le scénario général mis en pause
Le retour de Kamara sur Equinox nous permet de replonger dans cet univers séduisant. Le trait d’A. Gate nous transporte sur une planète peuplée de bêtes, où la nature a repris ses droits. Sur les ruines de l’humanité, les arbres poussent et les océans s’échouent dans ce décor post-apocalyptique aussi beau que terrible. De fait, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver l’univers lumineux d’Equinox.
Le récit d’A. Wellenstein est toujours aussi prenant, l’envie de tourner les pages bien présente. Le scénario s’offre cependant ici un détour au cours duquel l’intrigue n’avance pas vraiment. Ce tome se lit un peu comme une parenthèse, en attendant que l’histoire reprenne son cours global. Ce parti pris m’a frustrée, car je m’attendais vraiment à replonger là où j’avais laissé les autres personnages. La lecture n’en demeure pas moins agréable.
Malgré ce détour scénaristique un peu frustrant, ce tome 2 sait cependant nous replonger dans les aventures d’Equinox !