Sur Élégia, l’île de la musique, Uta la fille de Shanks donne son premier concert en public. Mais son véritable objectif vise à utiliser les pouvoirs du fruit du chant pour entraîner tous ses fans dans un sommeil éternel, ceci afin de bâtir une “nouvelle ère” ! Heureusement, Luffy se dresse face à Uta et à Tot Musica, le roi-démon né d’une partition interdite qu’elle a ressuscité !
Toujours actifs et loins d’être à la retraite
C’est le moment tant attendu. L’arrivée au centre du combat de Shanks Le Roux et de son équipage, qui se retrouvent à lutter contre Toi Musica dans le monde réel alors que l’équipage du chapeau de paille mène la lutte dans le monde des rêves créée de toute pièces par Uta pour son monde utopique où personne ne manquera de rien et où la piraterie n’existera plus. Une union de deux des empereurs pour une lutte magistrale et épique. Le passé rejoint le présent et Luffy se rapproche de son mentor. Prenant, tout simplement.
Un aveuglement qui disparaît au profit de la vérité
C’est la qu’opère la magie du film, car même si l’on se doute de la fin, la vérité sur le passé d’Ut, délaissée sur Elegia par Shanks est une toute autre paire de manche. Un rebondissement de haute volée qui montre la terrible vérité sur le démon apparu. La bravoure et le courage donné et accepté par Shanks ne sont que preuves de sa bonté et reconnaissance, tout en gardant l’aspect de sa puissance et de son appartenance au monde de la piraterie. Comme quoi, piraterie ne rime pas avec malotrus forcément.
Du qualitatif pour du consumérisme
Le point fort de cette édition du film en mode papier est sans aucune doute la qualité d’impression. Non seulement tout est en couleur, mais Glénat nous gâte avec du papier glacé sur l’ensemble des deux tomes. Et ils font leur poids, croyez moi. Un coffret collector pour les deux tomes aurait été la cerise sur le gâteau, mais ne soyons pas trop gourmand et apprécions déjà ce que nous avons.
L’aventure des mugiwaras se poursuit et il est certain de Eiichiro Oda nous réserve encore plein de surprises comme c’est actuellement le cas avec l’arc Egg Head …
Je laisse le dernier mot à Luffy : « Le roi des pirates… Ce sera moi ! »