Après une journée à thème axée rock et années 70, première journée du cœur du festival qui retrouve une affiche plus hard.
Aephanemer
Le groupe toulousain de death nous démontre en un set bien trop court leur capacité à créer des ambiances exceptionnelles. Leurs compositions sont parfois aériennes, parfois profondes, et envoyées avec charisme à un public qui ne s’y trompe pas et offre un excellent accueil pour ce créneau si compliqué qu’est le premier set du vendredi.
Sorcières
Frontierer
Même pour quelqu’un comme moi qui n’est pas adepte de hardcore, Frontierer est d’une grande efficacité. Le public de la Suppositor Stage commence quasiment immédiatement à bouger.
Svalbard
Acyl
Groupe caractérisé autant par la diversité de ses influences musicales que par la quantité de sourires échangés avec le public. Acyl nous ancre dans le sol avec ses guitares et sa batterie mais nous emmène voyager avec ses instruments Nord Africains. Une bonne bouffée d’oxygène.
Sublime Cadaveric Decomposition
The Shamisenists
Avant de voir ce groupe je connaissais le son du shamisen sans en connaître le nom. The Shamisenists met superbement sur le devant de la scène cet instrument traditionnel japonais, en démontrant une versatilité qu’on n’aurait pas imaginer. Si l’exercice peut sembler un peu répétitif au bout d’un moment et aurait pu se contenter d’un set un peu plus court, The Shamisenists vaut toutefois le détour pour l’expérience.
Pogo Car Crash Control
Seth
On aurait pu attendre les pionniers du black français un peu plus tard dans la journée comme ils ont déjà une réputation bien assise. Mais qu’importe, le spectacle est là et Seth nous délivre une excellente messe noire toute en puissance.
The Great Old Ones
Performance en lourdeur et noirceur. Le quintette de post-black français enterre la Dave Mustage
Krisiun
La fratrie brésilienne fait partie des habitués de la Suppositor Stage et agit en conséquence : on a l’impression de vivre une performance à la maison. Contrairement à certains groupes de death qui font sauter les murs, Krisiun réussit à nous enfermer dans une bulle avec eux et leurs instruments. Plus de 30 ans de carrière mais ils ont encore de quoi nous secouer pendant longtemps.
Pallbearer
Skald
Respirons un peu avec du pagan folk plus doux que les expériences précédentes de la journée. Le collectif français a beaucoup mûri depuis sa création et nous présente un set moins monotone que ce qu’ils faisaient à leurs débuts. L’arrivée de Chaos Heidi au chant pour la tournée des festivals d’été a également apporté un nouveau souffle qui correspond très bien à cette performance en plein soleil.
Noctem
Découverte pour moi et énorme claque du jour. Le Black Death venu d’Espagne a pris tout le public de la Suppositor par les tripes avec un set impressionnant aussi bien musicalement que scéniquement. Entre l’atmosphère sombre des morceaux et l’expressivité incroyable du chanteur, on plonge dans une expérience qui marquera.
Découvrez la mise en scène de leur morceau “The Dark One” ICI
Kreator
Tarja
Si la première chanteuse de Nightwish a un public fortement composé de fans de la première heure du groupe, elle ne joue quasiment pas de la carte nostalgie et nous propose en grande majorité ses propres morceaux. Tarja détonne un peu par rapport au reste du festival en termes de douceur musicale mais exprime une superbe relation avec le public, un partage du plaisir d’être là qui est très touchant.
Powerwolf
Une grande messe du metal exécutée à la perfection. Powerwolf réunit ses fans et convainc aussi les sceptiques. Personne n’est indifférent face à ce grand spectacle. Le son est excellent et permet à toute la bande de communier avec le public sans entrave, passant en revue un peu toute leur discographie. Le point d’orgue est évidemment la version française de Bête du Gévaudan, sortie un an plus tôt, reprise en choeur par une bonne partie de la foule sans jamais arriver à passer au dessus de la puissance vocale d’Attila
Celeste
Pour une vue d’ensemble du Motocultor 2022 :
Photos par Céline Bardon et Nicolas Chaigneau