Pour fêter leurs seize ans d’existence les français de Monolyth ont repris leur premier album, Catch The Sun, et l’ont modifié, réenregistré, remis au goût du jour. Ils l’ont également renommé en We’ve Caught The Sun. Mais ont-ils vraiment attrapé le soleil sans se faire avoir par les coups de soleil ? Réponse maintenant !
Dès The Neverending Beginning on ressent toute l’efficacité du Thrash-Death mélo du quintet. Ils ne viennent pas pour cueillir des trèfles et cela se ressent tout de suite. Les guitare sont efficaces, la batterie est omniprésente et nous en mets plein les oreilles. Le chant d’Amaury a encore mûri par rapport à l’album précédent, A Bitter End / A Brave New World. Le groupe a bien compris comment rendre ses chansons encore plus efficaces, à l’image de My Blackest Days par exemple. Vocalement très réussie, on retrouve également des mélodies de guitare, un petit clavier, et une composition au poil.
D’autres pistes sont remarquables pour les mêmes raisons. Insomnia en est la parfaite démonstration : un rythme soutenu, une mélodie prenante et un jeu de chant assez intéressant. Ces éléments en font une des meilleures pistes de cet album à mon sens. Face à cela Wasted se fait beaucoup plus brutal, presque hardcore par moment, et cela fonctionne bien. Le contraste est efficace et l’auditeur se prend vraiment au jeu de cette chanson clairement scénique. Et enfin Wallbanger qui vient conclure l’album est elle aussi une chanson efficace, brutale et pourtant possédant de belles qualités mélodiques.
Il est intéressant d’écouter les deux albums en comparaison : Monolyth a mûri, Monolyth a grandi, Monolyth a effectivement attrapé le soleil. Ils ont su se réinventer comme peu de groupes savent le faire pour proposer quelque chose de réellement inédit. Une belle réussite en ce début d’année !