Entretien avec Diego, chanteur et bassiste de Karras

Bonjour, et merci de prendre le temps de me répondre. Peux-tu tout d’abord te présenter et nous expliquer ce que tu fais dans Karras ?

Salut, Je m’appelle Diego Janson, passionné de musique, amateur de film d’horreur 70’s, 80’s et de tatouage. Je suis le bassiste chanteur de KARRAS un power trio Grindcore mixé à du Old School death metal et teinté de Punk Crust. Il se compose de Yann Heurtaux à la guitare, Etienne Sarthou à la batterie et moi-même a la basse et au chant donc.

Comment en es-tu venu au rock et au metal ?

Au collège en 6eme à l’age de 11ans, un copain de classe m’a amené chez lui un mercredi. Lui et ses 2 grands frères, écoutaient du Metal qu’on appelait du Hard à l’époque.  Il m’a montré les disques d’Alice Cooper, Iron Maiden, Judas Priest , Motohead, Metallica and co et on a passé l’après-midi à les écouter. Musicalement je n’ai pas tout compris du premier coup mais J’ai tout de suite adoré les pochettes, les attitudes nonchalantes des mecs dans les livrets et l’univers rebelle et anti-conformiste qui s’y dégageait. Une semaine plus tard je portais des jeans déchirés et des T-shirt délavé à la javel et je faisait des fuck you à tout le monde avec mes nouveaux potes metalleux haha

 

Comment est né Karras ?  Et pourquoi ce nom ? 

Karras est né de la rencontre d’Etienne (batterie) et de moi-même. On a échangé des riffs, on a composé, on a enregistré et on a fait appel à Yann pour former un Power trio. Pour le nom du groupe, en discutant avec Etienne on s’est trouvé une passion commune pour les films d’horreur et notamment L’Exorciste de William Friedkin de 1973. A l’époque ou les restrictions d’age sur les films n’existait pas ou peut-être que les parents s’en foutait haha, on a vu ce film beaucoup trop jeune et il nous a traumatisé. !  En grandissant il a nous a fasciné et on a trouvé des années plus tard  que c’était une bonne façon de lui rendre hommage en appelant notre groupe comme le nom du prêtre exorciste, Damien Father Karras. Ce film est une référence pour de nombreux fan et groupes de metal. Là ou on y a apporté notre touche personnelle a été de partir de la fin du film, quand le protagoniste se défenestre et de réinventer une histoire complètement fucked-up sur Father Karras !

 

We Poison Their Youngs est le premier album du groupe. Comment s’est passée la composition ? Qui écrit la musique, qui se penche sur les paroles ?

None More Heretic est le premier album du groupe sorti en 2020, We Poison est donc le deuxième. Contrairement à None More Heretic qui a été composé en duo Etienne et moi, We Poison Their Young l’a été à trois avec l’arrivée de Yann à la guitare. On a apporté quatre morceaux chacun ce qui fait douze. Comme on trouvait le nombre treize plus coul, Etienne nous a proposé un nouveau titre, Demons Got Rhythm, super court et super rapide. Pour les paroles c’est moi-même qui les ecrit.

Quels sont être les thèmes que vous explorez dans cette nouveauté ?

L’histoire de We Poison Their Young commence dans les années ‘40 aux États-Unis, elle est inspirée de faits réels qui ont eux-même inspirés le livre, puis le film L’Exorciste. Cela raconte l’histoire de Robbie Mannheim, rebaptisé Roland Doe, par l’église Luthérienne. Ce jeune garçon était considéré comme possédé a subi des exorcismes a répétition afin de le délivrer du mal. Je me suis réapproprié cette histoire, j’en ai inventé une fiction que tu peux lire au travers des paroles de l’album.

Où trouves-tu l’inspiration quand il s’agit d’écrire de la musique ?

Pour ma part j’entends une ambiance musicale qui trotte dans ma tête et j’essaye de la retranscrire sur ma guitare. Parfois ça marche, l’idée et les riffs sont couls, parfois ça ne fonctionne pas. Et quand les riffs ou la chanson me paressent coul je les présente à Yann et Etienne en répét’. La aussi parfois ça marche, c’est ce que tu peux entendre sur l’album, parfois ça ne marche pas mais il faut tout essayer.

Comment est-ce que vous avez bossé sur l’artwork de cet album ?

C’est l’artiste Jean-Luc Navette qui a dessiné le personnage central. Je lui ai envoyé le thème et les paroles et on lui a demandé de nous dessiner un enfant possédé que tu peux voir sur la pochette. On lui a demandé la permission de saturer l’image pour donner un rendu plus noir et inquiétant ce qu’il a accepté et nous le remercions encore ! Pour l’artwork et la mise en page c’est Pauline Talarn la compagne d’Etienne et moi-même qui avons travaillé dessus en essayant de garder un esprit sombre et noir et blanc

Quel est ta piste préférée du futur album et pourquoi ?

Je n’ai pas de morceau préféré, j’aime l’album dans son intégralité. Par contre celui que je préfère jouer en live est un morceau de Yann, Lutheran Blade. Il alterne le groove et la rapidité et je sent le public réagir au quart de tour.

 

Une tournée est-elle prévue pour défendre cet album et le promouvoir ? On peut vous voir où et quand sur scène ?

Nous devions tourner avec Blockheads en octobre. Tournée qui n’a pas pu se faire malheureusement. On sera en concert le 7 décembre prochain au Glazart à Paris avec les très bons groupes Alta Rossa et Point Mort, venez ça va être coul !

Plein d’excellents albums sont sortis en 2023. Une préférence, un coup de cœur que tu voudrais conseiller ?

Dans notre style J’aime bien Asinhell, un groupe de death metal old school hollandais ou Escuela Grind un jeune groupe américains qui mixe intelligemment, metal, grind et sludge.

Merci pour tes réponses et à très bientôt

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