Un second tome scénaristiquement passionnant mais entaché par un fan-service vraiment trop présent…
Akira Kurosawa, exorciste de classe S, est venu tout spécialement d’Allemagne pour enquêter sur les nombreuses apparitions d’esprits maléfiques qui ont lieu au Japon. En compagnie de sa nouvelle partenaire, une jolie exorciste nommée Chikage Awashima, il se rend là où tout a commencé et tombe nez nez avec une femme à la peau mate accompagnée d’un colosse protégé par une véritable armure de muscles. Tous les éléments sont réunis pour que débute un combat où l’imprévisible est maître et où le moindre moment d’inattention peut mener à la mort.
Dès la couverture le fan-service est là
Autant le fan-service de la plupart des mangas ne me gêne pas que pour une fois je vais râler. En effet dès la couverture le personnage de Chikage, en pose à la Basic Instinct, sert à attirer le chaland masculin. A la limite pourquoi pas, même si je trouve cela dommage, le manga ayant de véritables qualités à défendre. Mais retrouver dès le début du combat de ce tome une Chikage quasi-nue parce que un monstre lambda a fait fondre son costume c’est un peu too much, sans compter les proportions stratosphériques de sa poitrine…
Je trouve cela dommageable à ce manga tant il parvient, par ailleurs, à séduire grâce à un scénario et des protagonistes passionnants.
Un scénario qui relève le niveau
L’histoire proposée gagne en épaisseur dans ce tome : Michael/Akira va pénétrer dans la Zone, après avoir combattu les clowns du premier tome. Mais il va aussi rencontrer deux protagonistes puissants et inquiétants. Takashi Yomoyama renouvelle son histoire, continuant à intriguer avec les mystères qu’il dévoile petit à petit. Il s’agit, selon moi, du véritable point fort de cette série.
Deux nouveaux protagonistes
Les deux personnages introduits à partir de la moitié de ce second tome sont également passionnants. Je ne vais pas trop développer, mais sachez qu’il s’agit de personnes disposant de pouvoir étonnants et dont le lecteur ignore les motivations réelles. Cela contribue à complexifier le scénario et ajoute une vraie plus-value à ce tome.
Ce second tome est donc en demi-teinte pour moi : je m’amuse toujours autant à lire cette histoire passionnante et intrigante, mais la prolifération de fan-service en vient à me gêner dans ma lecture et c’est dommage. Attendons de voir ce que donnent les opus suivants en tous cas…