Amaranthe + Beyond the Black – Elysée Montmartre 19/10/2022

Ce soir, il y avait le choix sur les concerts à Paris. Allant de Trust à Cave In, c’est finalement sur l’Elysée Montmartre que j’ai porté mon objectif pour une soirée qui s’annonçait bien dynamique.

Et pour cause, Amaranthe et Beyond The Black ont décidé de poser leurs flightcases à Paris et ils sont accompagnés pour l’occasion de Butcher Babies et Ad Infinitum.

Pour être tout à fait honnête, ce sont les suédois que je suis venu voir, ne connaissant que très peu Beyond The Black. J’étais aussi content de découvrir Butcher Babies en live.

Alors, qu’est-ce que ça a donné me direz vous ? Et bien, je redécouvrirai les Butcher Babies plus tard, en album. Car un concert en semaine avec ouverture des portes à 17h30 est un bon moyen de rater les premiers groupes, surtout lorsque l’on ne travaille pas dans le centre de Paris ! C’est donc malheureusement avec Beyond The Black que commencera ce report.

Mais « Malheureusement commencer », n’allez surtout pas croire que cela s’applique aux allemands de Beyond The Black. Même si une partie du public est, comme moi, arrivée pendant le changement de plateau, le groupe nous met très vite dans l’ambiance. La voix très bien maîtrisée de Jennifer Haben permet de nous faire passer en un clin d’œil de mélodie envoûtantes a des refrains bien catchy qui permettent à tout le monde de rentrer dans le show. De plus le mixage sonore d’une excellente qualité permet à tout le monde de parfaitement profiter des morceaux, y compris pour ceux qui ne les auraient jamais entendus, c’est un régal.

Et ça marche. Le public est réceptif et participe volontiers à la demande du groupe et même de lui-même.

Il faut dire que dans la fosse, les tee-shirts du groupe sont quasiment aussi nombreux que ceux de la tête d’affiche. Ça aide de jouer devant son public. Mais on ne va pas se mentir, même devant un public pas du tout acquis à sa cause, le groupe aurait plus d’une carte à jouer.

Ça bouge, c’est dynamique en musique comme en jeu scénique. On noteras les backing vocals des guitaristes qui viennent donner de l’ampleur visuelle et auditive.

D’ailleurs pour ce qui est du visuel, Jennifer, au chant, adaptera ses tenues aux chansons durant le set. Sans doute que seuls les fans comprendront les concepts derrière tous les accessoires (expliquez-moi le coup des néons s’il vous plaît, c’est joli mais pourquoi ?) mais cela rajoute une touche de changement.

Vous l’aurez sans doute compris, pour une découverte live, je suis conquis. Et vous me diriez que je suis biaisé si je ne trouvais pas de défauts, alors citons les solos de guitares de Chris Hermsdörfer. C’est pas mauvais, voir même bien composé, moderne et bien exécuté, mais la plupart des solos n’auront pas l’impact que l’on pourrait en attendre.

Ha, j’ai parlé trop vite ! Enfin un solo qui vient faire claquer des mains, ça y est ils sont chauds ! Voilà, c’est ça qu’on attendait !

Après une bonne grosse heure et quart de set, le groupe finit en beauté avec les pêches vocales de Hallelujah. Le public en redemande et il a tout à fait raison.

 

Disons le tout de suite, c’est bien connu, Amaranthe est une machine à lives. Dès les premières notes ça envoie du bois, ça bouge, ça tabasse et le trio de chants dynamise l’ensemble de la scène. Le public est là et se laisse porter par le concert dans une salle de plus en plus chaude. Y’a pas à dire, c’est une formule qui marche.

Mais une formule qui n’est pas exempte de défauts non plus. Après un mix excellent sur BTB, le son d’Amaranthe est clairement un cran en dessous. C’est bon, mais on s’attendait à mieux. Mais, à décharge de la régie, les conditions hydrométriques de la salle ne facilitent pas le travail. Et il faut bien trouver un point sur lequel chipoter un peu. Et s’il fait chaud, c’est que le concert plait.

Mais il serait difficile de ne pas s’y retrouver. Le groupe fait partie de ces musiciens qui préfèrent envoyer leurs meilleurs titres pour le live que de s’attarder à jouer le plus de morceaux du dernier album et toute personne ayant écouté un peu de Amarante ces dix dernières années devrait retrouver un morceau qui parle à son petit cœur de headbanger.

 

C’est un très bon concert qui souffrira finalement d’un manque de transports en communs qui oblige une partie du public – dont moi même – à quitter la salle alors que le groupe n’a pas fini son set. Finalement, c’était pas si mal que ça ait commencé tôt.

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