Yarotz est un groupe qui a su me surprendre. Proposant un mélange de post et de punk-hardcore les français prennent l’auditeur à contrepied et c’est tant mieux ! Petite plongée dans cet univers de déesses hellénistiques et vengeresse que sont les Erynies…
Avec Yarotz, les intro c’est pour les faibles. Ils attaquent direct avec le puissant et prenant Impunity. Des guitares surpuissantes, un chant guttural et une alternance entre petites phases mélodiques et pur punk. Une entrée en matière des plus efficaces. Et ce mélange inattendu et pourtant terriblement séduisant va continuer au fil des morceaux. Par exemple Vergogna propose une très belle séquence instrumentale au milieu de la brutalité pure du reste de la piste. D’autres se font tout simplement énergique, comme Caught By The Noose. Des morceaux aux riffs efficaces, dotés de gros atouts mélodiques, électrisant l’auditeur de la première à la dernière seconde. Yarotz nous propose neuf pistes étonnantes et personnellement je me suis pris au jeu de chacune d’entre elle. Petite mention spéciale à Deliverance, chanson la plus post de l’album qui m’a séduit immédiatement.
Ce premier album de Yarotz surprend et en bien. On ne s’attend pas forcément à ce mélange de punk et de post et pourtant l’alchimie se fait, notamment grâce au talent indéniable des musiciens. Erynies est un premier effort très bien composé et réalisé, qui devrait leur permettre de se faire une petite place dans le paysage musical français sans trop de difficultés.