Château-Chimères – Malemort

Tout nouvel album de Malemort est un petit séisme dans le milieu du rock et du metal français. Les parisiens proposent un mélange des deux genres, portés par la voix puissante de Xavier, renforcé par des textes en français évoquant les années 30. Un combo qui fait plus qu’étonner et on se demandait ce qu’ils pouvaient bien faire depuis Ball-Trap sorti en 2016 ? Eh bien la réponse est sous nos yeux : ils inventaient le Château-Chimères !

Dès Quelle sorte d’homme ?, premier single de l’album sorti en mai pour défendre le crowdfunding derrière la réalisation de l’album on retrouve le son propre aux parisiens. Le côté rock est bien présent, avec quelques petits éléments de metal qui rendent de nouveau l’alchimie parfaite. Et personnellement il s’agit toujours de ma chanson préférée de l’album. Cela ne veut néanmoins pas dire que le reste n’est pas bon, bien au contraire ! Semaphores par exemple est un bel exemple de ce que le groupe peut proposer avec un rock rapide, efficace, avec un vrai travail du rythme. Magnitude Pop est du même acabit avec cette fois des rythmes plus doux, plus chaloupés, mais avec toujours ce travail dans les paroles.

Citons quelques autres pistes remarquables : le très enlevé Les Grands-Ducs continue à nous plonger dans l’univers du groupe, tout comme Maldoror. Chose étonnante : la dernière piste de l’album, Décembre, est entièrement instrumentale, absolument magnifique et propose un portrait de Robin Williams dans le livret. Intéressant et évocateur. Dernier petit point à signaler : le groupe a travaillé avec Blitz’Art pour l’ensemble des illustrations et le rendu est tout simplement magnifique !

Ce Château-Chimères tient toutes ses promesses : douze titres à la fois dynamiques, prenants mais aussi très bien exécutés. Six ans entre deux albums c’est long, mais le groupe na rien perdu de son talent et on replonge dans la Malemort-mania aisément.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Revenir en haut