Une couronne de roses et de givre – La cité des Songes T1 – Georgia Caldera

Bonjour ! Aujourd’hui, on se retrouve pour parler d’Une couronne de rose et de givre, le premier tome de la saga La cité des songes, écrit par Georgia Caldera chez J’ai Lu. C’est un petit roman de fantasy prometteur malgré quelques défauts !

Dans un monde à la surface fracturée, où les populations vivent recluses dans d’immenses tours-royaumes, un danger de plus en plus grand pèse  sur l’humanité sous la forme d’une titanesque créature. Quatre élus seraient capables, selon d’antiques légendes, de chevaucher des Dragons-Tempête et de trouver la Cité des Songes, ultime refuge permettant d’échapper aux créatures des Abymes. Mais qui sont-ils ? Auréa, Chasseresse de la Tour du Printemps, et Rozarian, fils du roi de la Tour de Givre, sauront-ils s’allier malgré ce qui les oppose et déjouer les pièges de la cour, s’affranchir des luttes de pouvoir et fédérer les derniers royaumes survivants afin de combattre ensemble le Dévoreur ?

Le premier point à noter est que la quatrième de couverture ne nous dit vraiment pas grand chose sur ce qu’il va se passer, et ça, j’aime bien. Rien de plus agaçant qu’une quatrième de couverture qui révèle déjà les éléments de l’intrigue. C’est donc très curieuse que je me suis plongée dans les aventures d’Auréa et Rozarian. Il y a également un troisième personnage. Chaque chapitre a son narrateur et si pour le moment, Rin n’a pas été très présente, elle prend de l’importance au fur et à mesure du livre. Cette alternance de points de vue permet de rentrer dans la tête des personnages et de mieux les découvrir. En dehors de ces trois personnages qui sont bien définis et bien travaillés, j’ai trouvé que les personnages secondaires étaient un peu caricaturaux : la reine assoiffée de sang, le roi sanguin, le prince parfait sous tous les aspects, etc. mais ils font le travail. Je regrette peut-être un peu qu’il n’y en ait pas de plus marquant. Bon, au niveau de la relation entre Auréa et Rozarian, on est sur un cliché du ennemies-to-lovers, ce que je n’aime pas du tout (personnellement, quelqu’un qui se comporte mal comme ça, ça me donne clairement pas envie d’être sympa avec lui). Mais bon, disons que le livre a assez d’autres qualités pour ne pas s’attarder dessus. J’espère seulement que la romance ne va pas prendre trop de place par la suite.

Le deuxième point, c’est que ce roman est en réalité une introduction à la saga. Il commence à se passer des choses réellement dans les cent ou les cinquante dernières pages. Cependant, ce n’est pas vraiment gênant. L’autrice a créé un monde complexe et le fait qu’elle le présente pendant aussi longtemps permet de prendre pleinement conscience de comment il est, quelles sont les forces qui s’opposent, quelles sont les problématiques importantes, etc. Il y a toutefois quelques longueurs, mais rien de bien méchant. En tout cas, vu la fin, ça promet pour la suite ! L’alternance de points de vue permet d’avoir un rythme rapide et de voir une même action sous différents angles, ce qui est intéressant dans certains cas.

J’ai cependant un petit regret. Georgia Caldera aborde la condition de la femme dans son livre. Auréa vient d’un reinaume (ce qui est rare en fantasy) et se retrouve dans un royaume où les femmes ne sont pas bien traitées. L’autrice nous donne son point de vue sur le fait de forcer les femmes à se maquiller, à porter des tenues peu confortables et d’autres points qu’il est effectivement important de remettre en question. Mais son héroïne est belle. Et ça, je trouve ça dommage. On avait une bonne base pour avoir une héroïne normale, voire considérée comme moche parce que ne correspondant pas aux critères de beauté de son monde. Surtout que ça n’aurait pas changé grand chose à l’histoire.

Malgré les petits points négatifs que j’ai relevés, ça a été une lecture plaisante et je lirai volontiers le tome 2 pour découvrir la suite des aventures d’Auréa, de Rozarian et de Rin.

Titre : Une couronne de roses et de givre
Série : La Cité des Songes
N° du tome : 1
Auteur(s) : Georgia Caldera
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) :
Format : Poche
Editeur : J'ai Lu
Collection :
Année de parution : 2022
Nombre de pages : 448
Type d'ouvrage : Roman

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