Après huit années de pause, les lyonnais de Destinity font leur grand retour, en fanfare, avec In Continuum. Qui dit pause dit qu’ils en veulent et comptent bien le montrer à travers neuf nouveaux morceaux d’un death mélodique impeccable de bout en bout.
Dès The Sand Remains on sait que le groupe n’a rien perdu de sa puissance et de ses mélodies. Les guitraes sont lancinantes à souhait, proposant des soli prenants, la voix de Mick est toujours aussi prenante. Les bases sont clairement posées et le groupe va nous en mettre plein les oreilles pendant tout l’album. Centré autour de la thématique du temps, les chansons s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Ainsi Architect Of Light se fait plus rapide et épique, proposant une batterie surmultipliée. Le quintet sait nous séduire avec ces envolées de guitares proprement épatantes.
Si l’on prend Snakepit par exemple, de nouveau la rapidité et la technicité du morceau n’ont d’égale que la réalisation impeccable. La technique du Death est ici mêlée avec une dimension presque progressive des grattes. L’alchimie rend particulièrement bien de bout en bout. Mention spéciale à Shadows, piste la plus longue de l’album presque entièrement instrumentale et planante, qui est la parfaite démonstration du talent du groupe en matière d’orchestrations.
Avant d’écouter In Continuum, je n’avais qu’entendu parler de Destinity. Et j’ai été plus que séduit par leur musique, par le talent qui se dégage tant de la composition avec ces guitares aériennes et cette batterie omniprésente. La voix de Mick n’est pas en reste non plus car il vient poser son chant avec talent. Le retour d’un grand de la scène death mélo à la française, et ils n’ont plus l’intention de s’arrêter !