Salut tout le monde ! On se retrouve aujourd’hui pour parler de la première partie du Blanc Incandescent, cinquième livre de la série Le Porteur de Lumière, écrite par Brent Weeks et publiée chez Bragelonne. Après plus d’un an d’attente, la version poche est sortie début décembre.
Gavin Guile fut autrefois l’homme le plus puissant du monde connu. Il n’est plus aujourd’hui qu’un être brisé. Privé de ses incroyables pouvoirs, il se voit contraint d’accepter une mission suicide. S’il échoue, la femme qu’il aime mourra. S’il réussit, l’empire tout entier s’effondrera.
Pendant ce temps, le Roi blanc prépare ses terribles pièges et la Chromerie, trahie de toutes parts, risque d’être détruite. Kip Guile rassemble ses alliés pour regagner les Jaspes et livrer une ultime bataille… qui semble perdue d’avance.
Le Porteur de Lumière arrivera-t-il à temps pour sauver le monde des ténèbres ?
Ce tome est clairement un tome de mise en place. D’ailleurs, en VO, Le Blanc Incandescent n’est qu’un seul tome. Les personnages ne vont pas autant évoluer que dans les tomes précédents. Ils se préparent pour la bataille finale, qui promet d’être particulièrement impressionnante. C’était néanmoins une joie de retrouver Teia, Karris, Gavin et Kip (surtout que j’attendais la sortie poche et trois ans, c’est long !). J’ai trouvé que le fait que le récit soit plus calme permettait de se rendre compte réellement de l’évolution de nos quatre protagonistes, notamment parce qu’ils y repensent eux-mêmes.
Et quelle évolution ! On en oublie que Kip était un petit gros un peu trop mené par ses hormones, Gavin l’homme le plus puissant du monde, Karris une combattante qui restait dans l’ombre et Teia une jeune fille qui avait besoin de prendre confiance en elle. On découvre également un peu plus d’autres personnages et d’autres relations, comme Tisis, les Invincibles ou le nouvel Andross Guile.
Finalement, il n’y a pas grand-chose à dire. On est dans l’attente, comme les personnages et c’est vrai que cela peut se révéler frustrant. Si on est arrivé jusqu’à ce tome, on persévère pour pouvoir lire le tome 6. Cependant, on peut remettre en cause la stratégie éditoriale de Bragelonne. A la fin, je lisais le plus vite possible, en espérant qu’il y ait enfin quelque chose qui mette un peu d’action dans le récit. En fin de compte, on reste sur sa faim.
Je ne peux donc vous conseiller qu’une seule chose : lisez le tome 6 directement derrière pour continuer dans votre élan et ne pas rester sur cette lecture intéressante, mais pas assez prenante.