Night Shift – Nuclear Winter

Nuclear Winter est un groupe qui m’a surprit. Originaire du Zimbabwe, en Afrique, ils proposent dans leur album Night Shift, un mélange de death mélo, d’indus, de heavy, qui passe extrêmement bien dans les oreilles. Découverte d’une petite pépite venant d’un continent dont on entend trop peu parler ici !

The Western Gate ouvre l’album avec du gros riff de guitares et une batterie lourde totalement dans le thème du nom du groupe. Un duo de voix, une claire et une saturée assurent la partie chant. Une piste assez martiale mais qui d’entrée de jeu m’a convaincu de continuer à écouter l’album. La réalisation est assez léchée, l’ensemble passe bien et le concept me plaît d’entrée de jeu. Down Where We Belong vient ensuite et propose un heavy très années 80 avec une voix assez rauque, conjuguée à des chœurs en arrière-plan. Plutôt sympathique comme chanson. C’est ensuite au tour de l’excellente Blueshift, plus indus pour le coup, de venir nous emplir les oreilles.  Alternance de voix, rythme très saccadé, guitares bien senties. On sent un fond d’influence Rammstein dans cette piste mais franchement c’est toujours aussi intéressant à écouter. The God Without Shadows revient à des choses plus heavy, avec l’utilisation d’un synthé par-derrière et on est toujours aussi bien dans le son et l’univers du groupe. Life Sick Hearts marque le milieu de la galette et de nouveau les riffs sont lourds, la batterie propose un son très saccadé, et on headbangue sans même y penser.

Years Lent repropose un côté plus électro-indus mais en mode clairement plus énervé et rapide. Pour moi l’une des meilleures pistes de l’album : très rythmée, possédant plusieurs niveaux de lecture, avec une force qui s’en dégage qui m’a vraiment parlé. Et on nous rebalance du heavy avec la chanson suivante, Fragments of Grandeur. Des bons riffs, une batterie énervée, et un chant Death qui passe bien dans l’oreille, rien à redire. Third War vient ensuite, avec une sorte d’urgence dans le jeu de guitare et sur l’ensemble de la piste qui donne envie de se laisser porter dans ce qui nous est raconté. Et enfin c’est l’excellent The Coming Darkness et son côté électro qui vient conclure l’album comme il faut.

Je pense franchement qu’il faut arrêter de dire que les pays africains ne jouent pas de metal, ils sont au contraire capables de nous produire des petites pépites venues de nulle part mais qui fonctionnent parfaitement à l’écoute. Le projet Nuclear Winter est clairement à suivre et je vous invite à tendre une oreille vers leur son pour vous en rendre compte !

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