Le premier EP de Despite The End, Butterfly Effect, est une petite bombe de metal moderne, efficace et prenant. Sept pistes de musique brute saupoudré d’émotions. J’ai eu l’occasion de poser quelques questions à Vartan, le chanteur et créateur du projet.
Bonjour, et merci de prendre le temps de répondre à ces quelques questions. Pouvez-vous tout d’abord vous présenter et nous expliquer ce que vous faites dans Despite The End ?
Bonjour et merci à vous. Vartan chanteur et créateur du projet Despite The end.
Comment définiriez-vous le groupe et sa musique pour quelqu’un qui ne vous connaît pas ?
Despite The End est un groupe qui tire ses influences de divers courants du metal (metalcore, neometal, thrash…). On cherche à toujours maintenir un équilibre entre technique, mélodie et efficacité. Une musique qui cherche à toucher un large public, qu’il soit metalleux ou non.
Pourquoi ce nom de Despite The End ?
Les sujets abordés dans nos chansons ont tous à rapport avec l’idée de fin (la fin d’une époque ou d’un cycle) et toutes les différentes manières d’aborder ces situations. Que ce soit des sujets politiques, écologiques ou bien psychologiques. Par exemple dans Paralyzed, on parle de la réaction d’une personne face à la prise de conscience de son handicap et la fin de sa vie de valide.
Comment est-ce que vous en êtes venu à la musique, et plus particulièrement au metal ?
Mon père était chef de chœur, ma mère soprano, chez nous la musique tournait h24 : beaucoup de chansons arméniennes.
Le metal est arrivé tard chez moi, vers 17 ans je suis tombé sur System of a Down. Et là, de fil en aiguille, je suis arrivé sur Lamb of God, Slipknot etc….
Donc Butterfly Effect est le premier EP du groupe. Comment s’est passé le travail dessus ? Qui compose la musique ? Et surtout quelles sont vos influences ?
Pour l’EP, J’avais tout le projet en tête (thématique, direction musicale, ordre des morceaux…). Ludo (guitariste) a proposé la plupart des riffs et chacun a apporté sa pierre à l’édifice. Nos influences sont variées, elles passent aussi bien par le metalcore, le trash, le neo metal que mes origines arméniennes.
Quelle est votre morceau préféré de l’EP et pourquoi ?
Lequel de tes enfants tu aimes le plus ? (Rire) Il est difficile de choisir un seul morceau. En revanche, Butterfly Effect s’est vite imposée. Pour nous, c’est le morceau qui résume le mieux l’univers de l’EP.
Comment s’est fait le travail sur la pochette, avec son papillon totalement thématique ?
J’avais déjà l’idée de la pochette que j’ai décrite à des graphistes.
Elle illustre l’effet papillon : le fait d’accumuler pleins de petites ou de grosses erreurs sans vouloir y faire face. Petit problème devient grand…
Vous avez la possibilité de faire la première partie d’un groupe, mort ou vivant, ça serait lequel ?
System of a Down (de l’époque Toxicity)
Point de vue clip, vous avez des choses de prévues pour soutenir la sortie de l’album ?
Le tournage du clip de Paralyzed a été repoussé à fin août (merci la Covid) mais nous avons un lyric video de Butterfly Effect et un playthrough de Into The Past sur YouTube.
Quel est votre pire souvenir sur scène
Avec un ancien groupe, on devait faire le Gibus. La veille je perds ma voix, c’était comme si je ne savais plus chanter.
Le stress est monté toute la journée, c’était horrible. Le live est arrivé, j’étais dégoûté de ma prestation.
Malgré ça j’ai eus beaucoup de retours positifs… Je me suis vraiment demandé si les gens étaient sincères.
Merci et à très bientôt j’espère !