Après un premier EP éponyme, les parisiens de Theraphosa sont de retour avec un nouvel album, Transcendence. Des riffs de guitares bien sentis, un univers assez onirique, bref tout est là pour un bon moment musical. Mais qui sont donc ces trois jeunes gens qui ont du talent plein les mains ?
Bonjour, et merci de prendre le temps de répondre à ces quelques questions. Pouvez-vous tout d’abord vous présenter et nous expliquer ce que vous faites dans Theraphosa ?
Nous sommes Theraphosa, nous sommes originaires de Seine et Marne en région parisienne. Nous sommes un trio composé de deux frères, Vincent et Matthieu, et de Martin, ami d’enfance de Matthieu.
Cependant, nous aimons parler de frères par le sang et par le sang versé, car chacune des épreuves que nous avons traversées ensemble nous ont permis de développer une alchimie et une unité dont nous sommes fiers.
Comment définiriez-vous le groupe et sa musique pour quelqu’un qui ne vous connaît pas ?
Certains qualifient la musique du groupe de Metal Progressif.
Pour nous, il s’agit d’un mélange de riffs groovy et de mélodies tiraillées, le tout baignant dans une atmosphèreere sombre et une ambiance religieuse.
Les thèmes abordés, aussi bien musicalement que textuellement, sont très souvent liés à des sujets philosophiques ou théologiques.
Nous accordons autant d’importance à l’impact physique qu’au ressenti spirituel que la musique peut provoquer.
Transcendence est le seconde production du groupe, après l’EP de 2018. Comment s’est passé le travail dessus cette fois ? Qui compose la musique, qui écrit les paroles ? Et surtout quelles sont vos influences musicales ?
Notre méthode de travail n’a pas changé par rapport à celle de l’EP.
C’est en studio, de part la différence de temps dont nous disposions, que notre façon de travailler a évolué.
Vincent et Matthieu composent la musique et écrivent les paroles. Cependant, Vincent est toujours dominant dans la composition alors que Matthieu s’est impliqué davantage dans l’écriture.
De même, Matthieu et Martin ont travaillé plus profondément sur les arrangements.
Les influences que l’on retrouve dans la musique du groupe sont surtout celles de Vincent puisqu’il compose la majorité des morceaux. Elles vont de Meshuggah à Gorgoroth en passant par Ghost et Beethoven.
Quelle est votre chanson préférée de l’album et pourquoi ?
Chaque membre du groupe a un avis personnel à ce sujet.
Vincent : Mother Night est très certainement mon morceau préféré de part les parties de guitares et la ligne de voix que j’apprécie particulièrement jouer et chanter.
Matthieu : Dies Irae, car j’ai participé à la composition et à l’écriture. La ligne de chant est agréable à écouter et à chanter, le morceau est agréable à jouer et dénote du reste de l’album, plus sombre.
Martin : Mother Night car j’adore l’ambiance de ce morceau !
Comment s’est fait le travail sur la pochette, avec cette photo très réussie ?
La photographie du groupe qui figure sur la pochette de l’album a été réalisée par Denis Goria, photographe et réalisateur qui a travaillé notamment avec des groupes tel que PAIN, Nightwish, Hypocrisy, Amorphis, Stratovarius, Swallow the Sun ou encore Scar Symmetry et pour lesquels il a réalisé photographies, clips et DVD Live. Il est un ami de longue date et c’est lui qui est derrière toutes les photos du groupe.
Le design de la pochette a été conçu par Vincent. Theraphosa s’inspire beaucoup de la haute-couture et plus généralement des codes de la mode.
Nous recherchons l’élégance dans la sobriété et le minimalisme tel que l’on peut le retrouver dans ce domaine et c’est ce que nous avons voulu faire avec la pochette de l’album.
Point de vue clip, vous avez déjà sorti des choses avec The Curse Of Chronos, mais d’autres sont-ils actuellement prévus pour soutenir la sortie de l’EP?
Un guitar playthrough de la première chanson de l’album est déjà disponible sur notre chaine Youtube et une lyric video d’un des morceaux de l’album est prévu pour bientôt.
Quel est votre pire souvenir sur scène ?
Vincent : Je crois bien que le jour où ma guitare s’est mise à me lâcher en plein concert a été le pire souvenir sur scène pour moi. En réalité, je crois qu’il s’agissait d’un problème avec une de mes pédales mais je n’ai découvert l’origine du problème qu’après !
Matthieu : Un concert où je n’ai pas su gérer le stress. Voyant que mon ampli n’émettait aucun son et m’apprêtant à commencer le premier morceau, je fus pris de panique pensant à un dysfonctionnement hors de mon contrôle. En réalité, je n’avais pas désactivé le standby.
Martin: Lorsque notre système de retours in-ear et backing tracks a fait défaut et qu’il m’a fallu courir vers le rack pour relancer le matériel.
Merci et à très bientôt j’espère !