Anathema – Swarm

Swarm est un groupe de thrash originaire d’Antibes, qui porte haut les couleurs du metal à la française avec son second album, Anathema. Petite plongée dans leur musique à la fois sombre et mélodique !

New Sun ouvre les hostilités et le fait bien : près de huit minutes, alternant rythme lent, presque Doom par moments, avec des emballements très trash. La voix de Rémy se pose impeccablement sur la musique et l’ensemble laisse présager du meilleur pour le reste de l’album. Frontiers débarque ensuite et pousse directement à hocher de la tête vigoureusement. C’est rythmé, ça passe très bien dans les oreilles, avec un côté groovy qui m’a rappelé un peu Prophets Of Rage sur certains moments. Intifada garde les mêmes rythmiques, avec un refrain franchement emballant. The Deed Is Done par contre me donne l’impression d’écouter la même chanson qu’Intifada, c’est un peu dommage, alors que le groupe nous a proposé des choses diversifiées jusque-là. Spoutnik Explorer propose un son de guitare étonnant en introduction, quasiment prog, laissant à penser que le groupe nous propose une parenthèse assez spatiale avant de reprendre au taquet. On retrouve l’aspect très groovy du thrash du groupe avec plaisir, car il vient s’intercaler avec des moments plus aériens et cela passe super bien dans les oreilles. La moitié de l’album arrive avec Deaf Blind Silent, une piste très courte, intense, mettant en avant la voix claire du chanteur, ce qui arrive au final peu sur l’album et qui, sans les accents trash, pourrait rappeler du metalcore.

On continue avec Life On Hold qui revient sensiblement sur les mêmes rythmes que la chanson précédente. Plutôt sympathique sans être innovante. Simple Automata (Return At Home) débute comme une ballade avec une voix féminine impeccable. La combinaison des deux voix se fait au fil de la chanson et j’ai été sincèrement impressionné par la qualité de l’ensemble. Avec Legacy Of Misery on revient à du thrash assez classique mais qui passe bien : c’est bien fait, rythmé, rien à redire. Five et Pyroclastic Flow concluent l’album comme il a été ouvert : avec toute la rage du groupe. Petit mention tout de même à Five, qui inclut des paroles en français sur la fin de la piste.

 

Swarm nous propose donc un excellent album, mêlant le thrash à d’autres influences, essayant d’innover par moment, et y parvenant. Quelques longueurs par moment si l’on est pas fan de thrash, mais la qualité globale de la réalisation efface tout cela assez facilement. L’un des albums à découvrir de toute urgence en tous cas.

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