Un premier tome sans intérêt avec un style littéraire qui laisse vraiment à désirer !
La fin du monde ne survint pas en l’an de grâce 1420. Pourtant, bien des signes l’avaient présagée.
Les sombres prophéties des chiliastes ne s’accomplirent pas. Ils avaient annoncé la fin des temps avec précision : en février de l’an 1420, le lundi suivant la Sainte-Scolastique. Mais voilà… le lundi passa, vint le mardi puis le mercredi… et rien. Le Temps du Châtiment et de la Vengeance précédant la venue du royaume de Dieu n’advint pas.
Mais, pour sûr, on ne s’ennuyait point !
C’est ce que pensait Reinmar von Bielau, surnommé Reynevan, un savant herboriste lié aux puissants de l’époque, espion et magicien à ses heures. Ce jeune homme, épris de la belle et fougueuse Adèle, l’épouse d’un seigneur silésien vivait des moments de passion inoubliables. Jusqu’au jour où les amants furent surpris par les frères du mari trompé.
Ce fut le début des ennuis pour Reynevan…
Présenté comme une “grande fresque romanesque”, le premier tome de la nouvelle saga de Monsieur Witcher est une véritable catastrophe ! A qui s’adresse la série ? Car au vu du style littéraire on peut se poser la question : c’est souvent bête et grossier avec des tournures de phrases des plus simplistes et des personnages inintéressants (l’auteur passe par exemple un chapitre entier à montrer un chevalier qui pète à cause de choux mal digérés !). Peut-être y a-t-il de l’humour dans ce roman, mais l’humour scatologique et les répliques étendues de gémissements de damoiselles ne sont pas vraiment ce que je recherche dans un roman historico-fantastique. Les méchants sont très méchants et les héros assez niais; ne parlons pas des personnages féminins…
L’intrigue est longue, beaucoup trop longue, presque étirée pour tenter de créer une véritable intrigue. La complexité de l’époque, des lieux (Bohême, Tchécoslovaquie, Roumanie et Pologne) et des noms de personnages alourdissent la lecture et l’auteur fait comme si nous étions tous très familiers de cette Histoire. Du coup, alors que cela pourrait être intéressant, on se décourage assez vite. Ajouter à cela les nombreuses apparitions de phrases en latin (non traduites!) et les dialogues insipides, vous aurez un roman complètement imbuvable !
Honnêtement, passez vite votre chemin avec ce roman où l’on s’interroge sur l’objectif de l’auteur : un véritable roman historique aurait mérité plus d’explications et de subtilités, un roman fantastique aurait dû nous entraîner plus loin dans les croyances et traditions de cette partie de l’Europe. Une énorme déception !