Sepultura + Obscura + Goatwhore + Fit For an Autopsy – Elysée Montmartre – 20/03/2018

Le mardi 20 mars avait lieu le concert de Sepultura, à l’Elysée Montmartre.

Prévenue un peu au dernier moment de ma venue, je n’ai malheureusement le temps d’assister qu’à la fin de la troisième partie : un groupe de death allemand nommé Obscura. J’ai plutôt bien aimé ce groupe, que je ne connaissais pas du tout. Malgré un public dispersé (il n’y a pas grand monde dans la salle), Obscura parvient à mettre l’ambiance. Le chanteur se montre proche du public et soulève les ovations d’un noyau dur de fans qui occupe les premiers rangs.

J’ai donc bien aimé ce groupe, dont le style musical et l’atmosphère m’ont bien semblé convenir à la suite du concert, le groupe Sepultura.

Après une entracte d’une vingtaine de minutes, justement, Sepultura fait son entrée sur scène. A ma grande honte, je ne connaissais que de nom ce groupe de heavy trash sud américain. Dans la salle, les brésiliens sont venus en nombre soutenir ce groupe national et le portugais résonne de toutes parts. Il n’y a pas beaucoup de monde, et je me faufile facilement non loin de la scène pour profiter au mieux.

Les quelques premières chansons me permettent de découvrir un peu mieux ce groupe, et de me faire à son ambiance et à sa musicalité. Je rentre très vite dans leur style assez agressif, ce que renforce le chant crié plutôt sauvage de Derrick Green. Il se dégage également de leur musique un aspect tribal, primal, qui me séduit rapidement. Le groupe alterne entre des anciens morceaux et des titres issus de leur nouvel album Machine Messiah (dont Machine Messiah, la chanson éponyme, et Sworn Oath, qui m’a bien plu).

Dès la toute première chanson, l’ambiance est posée : sur la moitié de la salle de l’Elysée Montmartre, les fans enchaînent pogos sur pogos sans interruption, et ce jusqu’à la fin du concert. D’une manière générale, le public est en transe, extrêmement réactif. Ils connaissent les morceaux sur le bout des doigts et j’en viens presque à regretter de ne pas avoir découvert Sepultura plus tôt, pour donner de la voix avec eux. Cela ne m’empêche pas de profiter du spectacle et d’y participer !

Sur scène, Derrick Green, au chant (seul membre non brésilien du groupe) est magnétique. Complètement dans sa performance, il est peut-être un peu trop absorbé pour établir une véritable relation avec le public. Mais l’énergie dont il déborde est telle que ça n’a pas grande importance.

 

Il prouve par ailleurs au cours du concert que le chant n’est pas le seul de ses talents puisqu’il s’improvise batteur sur plusieurs morceaux, démontrant un sens du rythme qui en fera danser plus d’un dans la salle.

En conclusion, j’ai passé un très bon moment en compagnie de ce groupe que je ne regrette pas d’avoir découvert. L’atmosphère tribale, la réactivité du public, le magnétisme du chanteur et la puissance des morceaux m’ont séduite.

Photographie : Hugues Chantepie

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