Black Bomb A + Sidilarsen + The Butcher’s Rodeo – Le Trabendo – Paris – 16/11/2018

Mon tout premier concert en tant que photographe pour eMaginarock il y à quelques mois de cela se déroulait au Trabendo et je m’étais dis en repartant, « Ok. Pour une première, c’était mouvementé mais c’était bon ! » Depuis, je me suis fait un top 5 des concerts les plus déjantés, les plus fous, les plus « What the f… ». Le 16 Novembre, retour au Trabendo, pour une soirée 100% made in France où irrévocablement, j’ai trouvé pour le moment, et je pense pour un certain temps mon numéro 1 dans ce fameux top 5.

Alors si tu étais au Trabendo au concert de Black Bomb A, j’espère que tu n’as pas trop été amoché. Si tu n’étais pas à ce concert, tu as raté : un groupe qui ne joue pas sur scène, un gamin qui slame, une fosse qui s’est transformé en Fight club, un final monstrueux, des douches à la bière, bref, un concert organisé par Rage Tour et une soirée où tout n’était pas à sa place, qu’il ne fallait pas manquer !

On commence par The Butcher’s Rodeo. Groupe fondé en 2009, il a très vite marqué son territoire et s’est démarqué par sa musique brute et puissante. J’ai été étonnée en arrivant dans la salle, car la batterie était installée au milieu de la fosse. Je me suis dit « original et intimiste, la soirée commence bien ! ». Puis les lumières se sont dirigées sur cette batterie et le groupe s’est mis à jouer. La fosse du Trabendo est alors devenue une arène ! Un pit circle géant s’est formé autour du batteur et les autres membres de The Butcher’s rodeo n’ont absolument pas tenu en place. Il était parfois difficile de savoir où regarder mais la vue d’ensemble était incroyable ! Question proximité, je pense que certains sont repartis ravi d’avoir pu être plus que proche du chanteur !

S’installe ensuite Sidilarsen. Quand les rythmes Dancefloor rencontrent le métal et qu’en plus, c’est fait par des musiciens engagés et survoltés, ça donne un concert de fou ! Musicalement, les alternances entre la musique électronique et la partie métal étaient très bien dosées et étaient élégamment mise en valeur par le jeu de lumières. Du rouge intense pour la partie dancefloor, et des lumières brutes et fortes pour la partie métal. Sidilarsen s’habille en plus de deux écrans placés de chaque côté du batteur, mélangeant images et paroles des chansons, histoire que tout le public puisse reprendre à la fin d’un set de 12 chansons le refrain du titre Des milliards en boucle et a capella !

J’étais placée sur le devant de la scène (oui oui, SUR le devant tellement le public dansait, sautait, et slamait) et un petit garçon était juste à côté de moi (casque anti-bruit sur les oreilles, bien évidemment !) et avait vraiment l’air de passer un bon moment, tellement bon qu’il a grimpé sur la scène, s’est jeté dans le public et a slamé, tout ça en kilt, s’il-vous-plait ! Comme quoi, il n’y a pas d’âge pour commencer !

Sidilarsen remercie son public chaleureusement pour la dernière de leur tournée et laisse place à la tête d’affiche après avoir chauffé un public tel une cocotte-minute prête à siffler !

BLACK BOMB A. Ce moment où la cocotte-minute a lâché la pression…

Ils sont à peine arrivés sur scène, que dans la fosse les slams ont commencés. Le Trabendo commence à suffoquer tellement la salle est pleine et tellement ça se bouscule dans le public. Je ne sais pas ce qu’ils mettent dans leur café le matin, mais ce qui est sûr c’est que « retourner la salle » a pris tout son sens pendant leur set !

Entre le public qui monte sur scène pour slamer, Poun qui s’y est mis aussi ainsi que Jacou avec sa basse, des douches de bières et la fosse qui s’est transformé en pogo géant, je n’arrive plus à photographier tellement je suis bousculée et poussée.

Je prends alors un peu de recul le temps d’une fin de chanson et c’est là où le spectacle a donné son final.

Black Bomb A a fait monter une partie du public pour chanter avec eux, laissant apparaître une vraie marée humaine dans toute la salle ! Difficile de différencier la fosse de la scène, ça saute de partout, au point que Snake et Jacou se sont déplacés sur les enceintes de chaque côté de la scène. L’énergie est tellement forte, la température est tellement montée au Trabendo qu’on en a presque oublié qu’on était en plein mois de Novembre… Une évidence alors que Black Bomb A se place numéro 1 dans mon top 5 !

La boucle est bouclée, je suis repartie comme il y a quelques mois avec des bleus ! Mais PU…. C’ÉTAIT BON !!

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