Comme annoncé nulle part (pas de running order, pas d’affiche une fois arrivée à la salle), le quatuor francilien Heartlay débute la soirée à 19h30 avec des larsens (aieuh)… J’avoue que j’ai vraiment beaucoup de mal à accrocher à leurs compos qui sonnent trop progressives pour moi, bien que le groupe semble se vendre comme de l’Indus Metal. Après je dois dire que le batteur se débrouille pas mal et j’aime bien ses cymbales qui me font penser à des morceaux de gruyère. J’ai déjà entendu le nom Heartlay mais sans m’y intéresser plus que ça et j’avoue que je suis un peu déçue de ne pas comprendre plus que ça les structures des morceaux. Mais j’approuve complètement le groove du batteur ! Dommage que je n’entende pas trop les guitares et les chanteurs qui sont derrière…
Depuis le début je pensais qu’il y avait 3 groupes ce soir et en fait non. Je trouvais ça étrange qu’ils installent le décor de Shaârghot alors qu’ils ne jouaient pas et en fait si, mais pas tout de suite. C’est donc sur un fond sonore du DJ Set (du coup) de Vigilante, Ivan Muñoz pour les intimes (l’un des plus importants artistes de musique électronique et Djs d’Amérique du Sud), que je m’autorise un petit verre au bar en attenant la suite des évènements. « Vigilante trouve le moyen de mélanger parfaitement la musique Électronique et le Métal en conquérant des publics du monde entier » mais malheureusement pour lui, je ne suis pas vraiment conquise de ce set que j’aurais du mal à chroniquer par ailleurs.
Après cet intermède musical, la salle s’est remplie d’un coup ! Dès les premiers riffs de Shaârghot c’est déjà la folie et ça commence à pogoter !! Du coup je me dis que pour des belles photos c’est râpé. Je tente quand même, sait-on jamais, des fois que je pourrais faire mieux que le Bus Palladium l’année dernière…
Enfin voilà, les faits sont là. Les Shadows et Shaârghot, leur Maître absolument fou, font trembler les murs du Gibus dès les premiers instants et tout le monde est dans le moove ! Les créatures font leur show comme d’habitude et n’hésitent pas à investir toute la place qu’ils peuvent investir… se jeter dans la fosse (à de nombreuses reprises !) n’est définitivement pas un problème pour eux. Ils assument ce qu’ils sont jusqu’au bout des os ! Côté scène avec leur décor post-apocalyptique, leurs costumes et maquillage inspirés steampunk/apoc’ et leurs compos énergiques flirtant avec l’Indus Metal. Tous les ingrédients sont là pour un concert des plus mémorables ! Et c’est le cas. D’ailleurs si vous voulez en savoir plus sur eux, on a kidnappé le chanteur pour le faire parler…