Pour la sortie de leur 13ème album, Freedom Call est actuellement en tournée pour présenter son nouvel album intitulé Masters of Light (si vous l’avez manqué, découvrez ma chronique ici.
Accompagnée de leurs copains Suisses, Crystal Balls, ils ont déchainé la foule clairsemée lors de leur dernière prestation parisienne à la Boule Noire, à Paris. Malheureusement tombé le même soir que Kreator & Sepultura, la salle était tout de même emplie d’afficionados de la première heure.
Malgré ce petit détail qui aurait pu plomber l’ambiance, les groupes ont fait le show comme il se doit. J’ai même eu l’occasion de partager quelques moments de rigolades avec le batteur de Crystal Ball pendant leur set (Marcel Sardella, si tu me lis, je pense à toi !).
J’avais donc devant moi des musiciens passionnés, expressifs et cherchant toujours à communiquer avec leurs fans, un peu timides à mon goût. Vous me direz, le Heavy Metal c’est pour les fillettes, il parait… mais vous n’êtes que des jaloux ! Fallait être là, et puis c’est tout !
Maintenant que j’ai posé l’ambiance, je vais vous parler du reste. Vous regrettez déjà ne pas avoir été là ? Lisez donc ce qui suit !
En première partie, nous avons eu Crystal Ball qui a présenté un show de très bonne qualité où l’on retrouve quelques très bons titres de Déjà-Voodoo (album sorti dans les bacs l’année dernière).
J’ai rarement vu un combo si scintillant sur scène ! (merci les strombos !). Je sentais vraiment la bonne entente entre les membres du combo et leur envie de jouer et de se produire à Paris. Très clairement ils ont réussi à envahir les âmes présentes dans la salle. Moi la première ! Mais c’est vraiment pas simple de se trémousser avec un appareil photo dans les mains… Quoiqu’il en soit le quintet Suisse avait la banane tout le long du set et c’était très agréable à regarder et à écouter. Comme je disais plus haut, les échanges avec le public étaient forts nombreux et appréciables. Globalement ils ne jouent pas une carte novatrice en restant cantonnés à un Heavy Metal traditionnel, cependant leurs morceaux sont entrainants et la bonne humeur régnant tout le long du concert aide à garder les yeux rivés sur scène, car tout bouge, tout le temps ! Il est donc impossible de s’ennuyer. Les gars ne sont pas là pour tricoter des pulls, au contraire ils veulent mener leur public dans leur univers métallique qui envoi du pâté ! et ça fonctionne, jusqu’à la fin du set, moment tragique où je suis presque triste qu’ils doivent céder les planches à Freedom Call…
Après un court changement de plateau, la mise en place des musiciens se fait dans le noir, Ilker Ersin (basse) et Lars Rettkowitz (guitare) prennent place chacun de part et d’autre de Ramy Ali (batteur), installés sur des podiums lumineux qui ne semblent attendre que le feu verte du chef de meute que tout le monde attends avec une certaine impatience. Intro 100% Freedom, la lumière arrive enfin, rythmée par des sonorités dignes de leur répertoire. Rien de vraiment novateur du côté de l’Allemagne. Chris Bay parait toujours aussi sympathique sur scène, souriant à outrance, expressif et communiquant avec son public, comme à son habitude. Motivant ses musiciens à travers une set-list bien choisie et interprétée avec véhémence, la bande à Chris nous offre ce soir un bien belle définition du Happy Metal dans toute sa subtilité, illustré par un mémorable « Heavy Metal Hallelujah », fièrement orné d’une tiare (chapeau de cérémonie portée généralement par les évèques).
Ils ne pouvaient quitter Paris sans clamer haut et fort leur tube Warriors, qui m’a d’ailleurs fait perdre ma voix le soir même, mais pas ma créativité, essentielle dans mon job de reporter ! Mais pour l’heure, je vous laisser pleurer sur votre sort (surtout ceux qui n’étaient pas là !) en vous laissant découvrir par-là mes clichés volés lors de ce concert mémorable.
Merci à Base Production pour ce concert mémorable !
Stay Metal ! \m/