La fantasy anglo-saxonne n’a de cesse de s’importer en France et pour une fois, et cela va devenir régulier à compter de l’année prochaine, nous allons nous pencher plus avant sur ce qui se passe chez nos voisins en vous proposant des chroniques avant même que les livres soient traduits, afin de vous proposer quelques pépites, ou pas. Commençons avec une déception : The King’s Bastard. Ce romande fantasy, publié par l’éditeur britannique Solaris, a tout pour plaire et pourtant… Entrons plus avant dans l’univers propsoé par Rowena Cory Daniels.
La couverture est assez esthétique et ancre bien le lecteur dans le genre fantasy immédiatement. La présentation de l’éditeur nous aide à en apprendre plus sur ce que nous allons découvrir :
Cloaked in silent winter snow the Kingdom of Rolencia sleeps as rumours spread of new Affinity Seeps, places where untamed power wells up. Meanwhile, King Rolen plans his jubilee unaware of the growing threat to those he loves.
By royal decree, all those afflicted with Affinity must serve the Abbey or face death. Sent to the Abbey because of his innate Affinity, the King’s youngest son, Fyn, trains to become a warrior monk. Unfortunately, he’s a gentle dreamer and the other acolytes bully him. The only way he can escape them is to serve the Abbey Mystic, but his Affinity is weak.
Fiercely loyal, thirteen year-old Piro is horrified to discover she is also cursed with unwanted Affinity. It broke their mother’s heart to send Fyn away, so she hides her affliction. But, when Fyn confesses his troubles, Piro risks exposure to help him.
Even though Byren Kingson is only seven minutes younger than his twin, Lence, who is the king’s heir, Byren has never hungered for the Rolencian throne. When a Seer predicts that he will kill Lence, he laughs. But Lence Kingsheir sees Byren’s growing popularity and resents it. Enduring loyalty could be Byren’s greatest failing.
La quatrième de couverture est assez évocatrice, ne laissant aucun place au doute : il va ici s’agir d’une histoire familiale, de trahisons et de rancœurs. Finalement un grand classique de la fantasy mais c’est le traitement qui en seras fait qui importe réellement. Or ici Rowena Cory Daniells ne va que dans les poncifs, sans chercher une quelconque innovation. Le roman entre, pour moi, dans la catégorie du young-adult car je n’ai en rien retrouvé les aspects sombres, inquiétants que l’on trouve régulièrement dans la fantasy anglo-saxonne. Les personnages du début sont jeunes laissant une ouverture en faveur de cette idée mais c’est ensuite le reste de l’histoire qui finalement m’a laissé sur ma faim. Malgré cela le roman reste agréable à lire, mais ne vous attendez pas à des cliffhangers haletants…
Néanmoins l’ensemble est cohérent, agréable à lire et surtout stylistiquement Rowena Cory Daniells sait ce qu’elle fait de bout en bout. Elle maîtrise parfaitement la langue et je dois dire que ce roman est assez simple à lire, une bonne entrée en matière pour ceux qui veulent commencer à lire en anglais (car cela continue à en effrayer beaucoup…). C’est clairement un des points forts de ce roman.
The King’s Bastard est donc un bon roman mais un peu trop simpliste à mon goût malgré de grosses qualités stylistiques. Je reviendrais avec plaisir vers cette auteure même si ce premier tome n’a pas su me convaincre…
The King’s Bastard
The Chronicles of King Robert’s Kin
Rowena Cory Daniells
Solaris
7,99$