La publication en numérique de certains titres de chez Griffe d’Encre m’a permis de découvrir cette novella qui à l’époque, avait reçu beaucoup d’éloges.
Quatrième de couverture :
Un cadavre dans un glacier…
Ce n’est pas le bouleversement du Landerneau archéologique consécutif à la découverte qui m’a gêné. C’est le portrait du bonhomme… « Tronche de Gargouille », je l’ai appelé. Et je l’oublierais volontiers. En tant qu’anthropologue, j’en ai pourtant vu d’autres…
… dans un monde où l’expression « tout fout le camp » s’applique jusqu’aux étoiles.
« Regardez mon gosse de onze ans, il me dit l’autre soir : « Dis, papa, pourquoi la Grande Ourse, on la voit plus normalement ? » J’ai vérifié : il n’a pas besoin de binocles, mon gamin, le grand chariot, il est assez raplapla… »
Ce n’était peut-être pas le moment idéal pour ouvrir la boîte de Pandore…
L’histoire se déroule dans un monde futuriste mais très proche de nous : mis à part quelques technologies plus évoluées, c’est le monde tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le corps momifié et totalement indemne d’un être humanoïde est retrouvé. Une grande partie de sa physionomie se rapproche de celle de l’homme, mais sa tête fait penser à une gargouille d’où le petit sobriquet de « tronche de gargouille ». Les technologies à la disposition des chercheurs leur permettent de reconstituer cette créature afin de la faire parler. Ils y arrivent mais la créature, semble-il, se met à crier et articule quelques mots d’une langue inconnue. De multiples chercheurs vont se pencher sur son cas pour comprendre sa physionomie et voir s’il est possible, grâce à un enregistrement, de décrypter ce qu’a voulu dire cette créature.
Je dois tout d’abord admettre que j’ai quand même buté sur la lecture de cette novella. Le style, le découpage m’a un peu décontenancée. Je me suis perdue dans cette narration, si bien que j’en ressors avec un goût quelque peu amer. Peut-être suis-je tout simplement passée à côté, ou ne l’ai-je pas lue au bon moment.
Toutefois, je dois avouer que la chute est assez surprenante et à ce titre, le livre mérite sans doute d’être lu. C’est théorie de fin du monde m’a plu, je la trouve suffisamment originale pour qu’on puisse porter un intérêt certain à ce récit.
Au nord-nord-ouest d’Éden
Gabriel Eugène Kopp
Éditions Griffes d’Encre
4.99 € en numérique