Alors que les armées de la ténèbre se mettent en marche menées par les sbires de Zergal, les Ningizidis se rassemblent autour d’Imou, le roi-poète Kindéri. Ensemble, ils se mettent en quête du nouvel arbre de la poésie annoncé par l’étoile de Suhel. Mais ils doivent faire vite et agir discrètement : leurs ennemis sont à leurs trousses, poussés par le poème de la Chasse.
Vont-ils réussir à lutter contre les armées noires ? Irmou pourra-t-il reprendre sa place de roi de Zubénor ? L’aventure commence et les Ningizidis devront lutter envers et contre tout contre l’ennemi le plus dangereux des Deux-Terres.
Bien plus rapide à se mettre en route que dans Le dernier poète, l’histoire du roman Les gardiens de l’Arbre n’est pas moins travaillée jusque dans les moindres détails. L’épique et le chevaleresque sont présents, ainsi que des ennemis à la hauteur des héros.
La poésie y est présente tout au long du roman, que ce soit sous la forme de vers ou dans la narration. Cela donne un ton particulier à l’histoire, ce qui ne sera pas pour déplaire aux lecteurs sensibles à une belle prose mêlée de vers.
Si le schéma de la quête reste commun, tous les détails foisonnant autour d’elle font de ce roman un livre à lire : les paysages et les lieux décrits sont magnifiques, les peuplades et les personnages sont bien campés. De l’heroic fantasy fourmillant de mille-et-un détails tous porteurs d’une signification historique ou mythologique.
Les gardiens de l’arbre est donc une excellente suite au premier tome et sa fin se terminant sur une note tragique donnant envie de se plonger dans le dernier volet de la trilogie qui ne paraîtra nationalement qu’à la rentrée prochaine.
Les gardiens de l’arbre
Sîn T2
Noureddine Séoudi