Afin de clarifier l’avenir et de solder son passé, Freeman est de retour au Japon. Mais à chaque fois qu’il élimine l’un de ces assassins toujours plus nombreux à s’en prendre à lui, des larmes amères continuent de couler sur ses joues. La lumière finira-t-elle par pointer dans les ténèbres de la confusion ?
Seul contre tous
Le combat pour sa survie commence et, dès les premières pages de cet ultime tome, Kazuo Koike ne nous ménage pas. Tous les codes utilisés depuis le début de l’aventure sont présents, condensés, pour ne pas nous laisser un seul moment de répit. Violences physiques et sexuelles, bain de sang, etc, rien n’est oublié. L’image de Nina Heaven se masturbant, prenant du plaisir en voyant Freeman se faire malmener par ses hommes de main, qui explose, se faisant décapiter et tout simplement marquante, voire choquante. C’est violent mais aussi terriblement bien dessiné que l’on pourrait presque vivre la scène tel une vision dans un film ou la réalité.
L’aventure continue
Bien entendu, Freeman s’en sort grâce à sa femme, et à sa ‘soeur’. La quête de la rédemption se poursuit et là encore les auteurs nous tiennent avec cette ultime partie connue des aventures du chef des 108 dragons. Quoi de mieux pour ça que de se replonger dans le Japon mafieux malmené à l’époque par les Yakuzas (qu’on se le dise, maintenant ce pays est l’un des lieux où nous sommes le plus en sécurité dans le monde).
Les complots pleuvent mais une nouvelle fois, la grande morale de ces cinq tomes ressort et nous montre que la loyauté, l’honnêteté et la sincérités sont primordiales dans toute relation, que ce soit en couple, en famille ou en groupe. Un gage de respect plus qu’important.
La lumière qui jaillit de l’obscurité
Même dans les ténèbres, un élan de gentillesse peut faire la différence. Et c’est ce qui est une ultime fois montré sur les dernières pages de cette histoire, captivante du début à la fin. Cet élan de luminosité imagé par l’Amour du chef des 108 dragons et sa femme en est l’incarnation même. Les deux se donnent mutuellement à fond l’un pour l’autre, ce sans aucune retenue, sur quelque plan que ce soit. On l’a constaté d’ailleurs via le fait qu’il n’y ait aucun tabou depuis la première page de ce Seinen.
Un incontournable dans votre mangathèque
Cette Perfect Edition, ramenant à la vie cette série culte, l’embellissant avec ses pages couleurs, et avec son histoire ultra rythmée, précise et captivante se doit de faire partie de la mangathèque de tout collectionneur. On se délecte allègrement de ce monument (dixit l’éditeur) qui, il faut le dire n’a pas pris une seule ride depuis sa première parution. Aussi, foncez rajouter ces cinq tomes sur vos étagères !
Titre : Crying Freeman Perfect Edition T5
Série : Crying Freeman Perfect Edition
N° du tome : 5
Auteur(s) : Kazue Koike & Ryoichi Ikegami
Illustrateur(s) : Traducteur(s) : Format : Semi-poche
Editeur : Glénat
Collection : Manga
Année de parution : 2024
Nombre de pages : 386
Type d'ouvrage : BD/Comics/Manga
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