Une nouvelle série d’urban-fantasy des plus séduisantes.
Bryce, une jeune femme mi-fae, mi-humaine, a une vie parfaite : elle travaille le jour chez une marchande d’antiquités et d’artefacts magiques, et profite des plaisirs qu’offre Crescent City la nuit. Jusqu’au jour où un terrible meurtre ébranle les fondations mêmes de la ville, faisant voler en éclats le monde de Bryce. Deux ans plus tard, son emploi n’a plus guère de sens à ses yeux, et elle se plonge dans l’oubli en écumant les clubs les moins fréquentables. Mais lorsque le meurtrier frappe de nouveau, Bryce se retrouve entraînée dans l’enquête et doit faire équipe avec Hunt, un mystérieux ange au passé trouble…
Une urban-fantasy très réussie
Sarah J. Maas n’en est pas à son coup d’essai en matière de romans et c’est un plaisir de découvrir une nouvelle série, adulte cette fois, de sa plume. Et avec Maison de la Terre et du Sang on est face à un roman de haute volée. Elle parvient au fil des pages à nous dépeindre un univers totalement imaginaire, bien loin de ce que l’on connaît et pourtant terriblement proche. La multitude de créatures de son bestiaire est elle aussi impressionnante et après une introduction menée tambour battant on prend plaisir à suivre Bryce dans ses aventures.
Un univers riche
Comme je le disais l’univers qui nous est proposé est très riche. On retrouve un bestiaire de créature allant des elfes aux anges, en passant par les chimères, les métamorphes ou encore les vampires. Et la manière dont elle nous amène la beauté de Crescent City, de sa politique… est particulièrement bien trouvé. Il s’agit très clairement d’un excellent point de ce roman.
Une héroïne aux multiples facettes
Bryce a l’avantage de ressembler, au début du roman à beaucoup de personnages de ce type de roman, un peu nunuche mais qui sait évoluer. Ici nous sommes face à une jeune femme qui d’insouciante va passer un cap énorme dès le début du roman. Et par la suite elle n’en deviendra que plus attachante.
Une love-story peu gênante
La love-story évidente qui va naître avec Hunt va connaître des hauts et des bas et, malgré le fait que la tension romantique soit à son comble vers le milieu du roman, on ne peut pas dire que cette romance soir gênante. Je dirais même que l’autrice parvient à éviter certains poncifs avec talent.
Un roman fleuve mais passionnant
Plus de mille pages de roman, cela peut paraître beaucoup, et pourtant à la lecture on ne s’ennuie pas. Chaque chapitre est nécessaire et l’autrice parvient à donner un rythme prenant à l’ensemble de ce gros pavé. Il est d’ailleurs assez impressionnant de voir que sa recette fonctionne avec la même facilité tout du long.