Un cinquième tome qui reste sur la bonne vibe du quatrième jusqu’aux dernières pages qui retombent dans les travers du début de la série.
Afin d’élucider le mystère du pilier des ténèbres, Akira et Chikage font route vers l’université où tout a commencé. Mais leur véhicule est subitement attaqué par deux tueurs sortis de nulle part.
De son côté, l’exorciste Suzu chargée d’appuyer Akira est suivie par un autre assassin jusque dans sa planque. Comment ces hommes ont-ils eu connaissance de l’itinéraire emprunté par Akira et de la cachette de Suzu ?
Peu à peu, le plan terrible d’un ennemi encore invisible se met en œuvre.
Une suite de combats un peu désarticulée
Ce cinquième tome ouvre les hostilités de manière claire avec le « deck de tueurs » envoyés sur les traces d’Akira. On se trouve face tout d’abord au combat contre deux frères américains réellement démoniaques. Et s’ensuit le combat de Suzu contre Rihito qui est cette fois plus brouillon avec un final un peu facile à mon goût.
Mais des ennemis intéressants
Toutefois le duo américain, les Castle, ajoute du sel au défi rencontré par Akira. Le mélange des deux pouvoirs des frères propose un ensemble cohérent et efficient qui augmente le niveau du challenge de notre héros. Ce combat est un véritable plaisir, avec de vraies phases et une belle dynamique
Un final qui retombe dans les travers
Mais le vrai bémol de ce tome est une fois de plus le fan-service. Et ici la fin du tome tourne quasiment au porno ce qui me gêne un peu car cela n’a aucun intérêt dans le propos général de la série. La scène de nudité de Suzu peut encore se justifier bien qu’étant déjà assez borderline. Mais cette scène d’orgie en amphithéâtre n’a strictement aucun sens et aucun intérêt. De même la petite historiette bonus qui suit qui explique comment l’assassin se déshabille en amphi avant de pousser tout le monde dans un orgie n’apporte rien du tout. Je n’ai rien contre ce type de manga, mais ils appartiennent à un genre assez spécifique et les voir arriver dans un manga plus grand public me pose un souci.
Ce tome aurait vraiment pu être excellent, si le final ne venait pas faire exploser en vol le tout. Personnellement je n’ai pas compris son intérêt et son but… Ender Geister est donc vraiment une série qui continue, pour moi, à souffler le chaud et le froid : l’intrigue est prenante et on apprécie chacun des protagonistes, mais le fan-service et le hentaï deviennent fatigants à l’usure…