Assassine(s) – Celeste

Les français de Celeste sont de retour avec un nouvel album qui est, disons le tout de suite, un petit bijou. Assassine(s) propose huit nouvelles pistes, chacune immersive et prenante comme sait si bien le faire ce groupe.

Dès Des torrents de coups on ressent l’émotion que le groupe cherche à nous transmettre à travers des riffs de guitare acérés, ce chant guttural puissant et prenant. Les paroles en français permettre une meilleure immersion dans l’univers du groupe. Avec la piste suivante, De tes yeux bleus perlés, les hommes à la lampe frontale rouge continuent à nous convaincre. Les guitares sont parfaitement rythmées, les mélodies sont magnifiques, le chant toujours aussi prenant. Les paroles sont macabres, mais on ressent une vérité brute que le groupe nous assène concernant les femmes et ce qu’elles peuvent subir. La lourdeur du son, son côté poisseux et ténébreux est l’une des caractéristiques du groupe et cela se ressent de nouveau sur Nonchalantes de beauté ou encore cette merveille qu’est Draguée tout au fond. Cette dernière est ma piste préférée de l’album notamment grâce à un refrain proprement planant.

(A) qui vient ensuite surprend l’auditeur : entièrement instrumentale, elle sert d’œil du cyclone dans cet album tourmenté. On y conserve bien sûr la mélancolie oppressante de la musique du groupe, sur ce point rien ne change, mais un aspect presque prog se dégage de l’ensemble. L’enchaînement avec Il a tant rêvé d’elles se fait impeccablement et on replonge dans les ténèbres poisseuses que les français nous proposent avec talent. Elle se répète froidement et Le cœur noir charbon viennent conclure cette pépite musicale pour notre plus grand plaisir auditif. Finalement huit pistes c’est vraiment trop court, même si l’ensemble fait 42 minutes tout de même. On en voudrait des heures pour se noyer les oreilles dans cette obscurité délicieuse.

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