Mennecy Metal Fest 2021 – Jour 1

Passionné de live, j’étais extrêmement frustré ces derniers mois, comme nombre d’entre nous.
Les portes des salles de concerts et des festivals étant fermées, impossible d’étancher sa soif de concerts.
C’est donc avec une IMMENSE joie que je retrouve cette année le Mennecy Metal Fest.
Muni de mes 2 pass, photo et sanitaire, je me suis rendu sur ce lieu assez unique en Ile-de-France. Retour sur cette édition du 10 au 12 septembre 2021 avec une fois encore une très belle programmation reprenant et enrichissant l’affiche de l’édition annulée de 2020.

Vendredi 10 septembre

Mainstage

J’arrive sur le festival au Parc de Villeroy pour shooter le premier groupe sur la Mainstage sauf que… non, la pluie vient de commencer à tomber avant de se transformer très rapidement en grosse averse. Malheureusement pour Chaos ET Sexual qui ouvre le festival dans ces conditions, impossible de sortir le matériel du sac à dos. Je n’ai donc pas d’images de ce trio Metal/Doom voire parfois Indus. Les percussions alternent entre machines et batterie acoustique. Pas de basse dans le groupe, que des guitares. Les conditions météo sont difficiles pour profiter pleinement du spectacle.

On passe la raclette sur le plateau et toujours sous une pluie battante, Octane débute son set. (bien que la pluie ne cesse de tomber). Les riffs Rock/Metal sont puissants, le son est bon et le groupe ne se laisse pas démonter. Set écourté à cause de la pluie mais Octane reprendra quelques morceaux une fois que le temps sera plus clément.

 

Au tour d’Akiavel d’entrer en piste après la pluie. Il s’agit d’un groupe de Death/Metal Old School dont la voix d’Auré n’est pas sans rappeler un style proche de Arch Enemy ou Jinger. Ça envoie bien, tellement que l’on assiste au premier circle pit du jour. Très bonne énergie, structure en place, le groupe a su conquérir l’audience. Akiavel se révèle être une très bonne surprise. 

 

 

C’est maintenant à Masterplan de monter sur scène. Pas mal de changements dans le line-up depuis la création en 2002 de ce groupe allemand de Power Metal. En effet, des membres originels ne reste que Roland Grapow (ex Helloween). Comme tant de formations, le groupe n’avait pas joué depuis 2 ans devant un public, cela dit on sent le set bien rôdé. Le Power/Metal servi par les Allemands est puissant et agréable. Le groupe sait plaisanter avec son audience (dans un français précaire mais tout de même). Le show se clôture sur Heroes, tiré du premier album. Les festivaliers ont apprécié ce moment passé en leur compagnie.

 

No One Is Innocent prend place sur le plateau. D’entrée de jeu le ton est donné, les « No One » savent remplir l’espace scénique et ne tiennent pas en place. Dans la fosse également, ça bouge beaucoup. Les lights aussi par ailleurs, c’est particulièrement difficiles à gérer pour nous photographes tant les lumières sont changeantes et les stroboscopes utilisés à profusion. Comme à son habitude, la formation francilienne délivre des chansons aux paroles toujours engagées sur fond d’une énorme énergie musicale. Les riffs guitare de Shanka et Popy tranchent comme deux lames bien affûtées. Le groupe met le « feu » à la fosse qui s’est embrasée en une fraction de seconde. No One Is Innocent est « revenu aux affaires » après plusieurs mois et c’est tant mieux. 

 

 

La grosse tête d’affiche de ce premier jour de festival, c’est Phil Campbell & the Bastard Sons. Ce soir, ce sera sans compter sur Todd Campbell qui ne pouvait venir pour cause de Covid 19. Pour ce qui concerne le chanteur originel du groupe, Neil Starr, qui ne fait plus partie de la formation depuis peu, ce dernier est remplacé pour quelques dates par Andrew Hunt derrière le micro.
Alors oui je suis fan de Motörhead, oui je suis fan des Bastard Sons, oui le groupe n’est plus exactement le même qu’en 2018 mais la magie n’est pas (plus ?) là. Ça joue, ça joue même très bien sans aucune contestation. Hélas, certainement dû au fait du changement de frontman, le groupe nous sert un best-of. En effet, pas moins de 6 titres sur les 13 de la setlist sont des reprises de Motörhead, PLUS un titre d’Hawkwind (Silver Machine, plutôt moyennement repris d’ailleurs) PLUS un titre de ZZ Top. Autant j’avais beaucoup aimé leur prestation au Café de la Danse en 2019, autant ce soir je reste sur ma faim et cela restera pour moi un final en demi-teinte. Le public moins en transe ne s’y trompe pas non plus.

 

 

Eyestage

Comme en 2019, une seconde scène permet à des groupes émergents de se produire au Fest de Mennecy.

The Lucky Trail démarre sous la pluie mais ne se laisse pas démonter pour autant. Le Hard/Rock délivré par le quatuor est efficace. La rythmique est bien en place et les solos de guitare bien exécutés. Le groupe fait preuve d’une belle maturité sur scène.

 

La formation suivante est Hellburn, groupe inspiré par Judas Priest, Black Sabbath ou encore Iron Maiden. Le quatuor nous sort quelques bons riffs Heavy Metal.

 

C’est au tour de Clegane de prendre place. Ambiance pesante sur scène, le trio Doom/Metal frôle parfois avec le Stoner sur des tempos très lents.

 

Enfin, c’est Heavyction qui clôture cette première journée sur la Eyestage. Les musiciens nous proposent un set en accord avec la nuit tombée. Leur Death/Thrash est plutôt efficace.

 

 

Pendant toutes ces péripéties, il faut noter l’efficacité et la bonne humeur de l’équipe de bénévoles, notamment à la buvette, même lorsque les frites et les merguez arrivaient au compte goutte.

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