Cet épisode s’ouvre avec un discours de feu Walder Frey (à qui Arya, en fin de saison précédente, lors d’un moment particulièrement savoureux, avait fait manger sa famille en tourte avant de l’égorger). Il nous faut quelques minutes avant de démasquer Arya, qui a pris le visage de son hôte et en profite pour empoisonner à coup de vin tous les hommes de Walder Frey : la vengence des Stark est en marche, et comme Arya le dit si bien “Laissez la vie à un seul loup et aucun mouton n’est en sécurité”. Les moutons n’ont qu’à bien se tenir.
S’en suit le générique, toujours aussi travaillé, qui se concentre cette-fois exclusivement sur Westeros : l’hiver est bel et bien là. Et Daenerys aussi.
De l’autre côté du mur, les marcheurs blancs continuent leur longue épopée, tandis que Bran et Meera convainquent le commandant de la Garde de Nuit qu’ils ne sont pas des sauvageons et doivent absolument repasser de l’autre côté.
A Winterfell, Jon Snow essaye désespérément de compenser son inutilité post-résurrection en s’affirmant comme roi du Nord. Malheureusement pour lui (et heureusement pour le Nord), Sansa se montre en désaccord avec certains de ses choix, mais Jon tape du poing sur la table histoire de lui rappeler que le mâle c’est lui : qui c’est qui commande ici, non mais. Approbations viriles de la foule, qui semble considérer que Jon ferait un très bon chef (à croire que se faire dézinguer à coups de poignards par ses hommes est une preuve indubitable de ses talents de leader et que la stratégie du “je fonce dans le tas comme un débile parce que ce connard de Ramsey a buté mon frère” leur a permis de gagner la guerre). (Heureusement que Sansa était là, quand même.) Suite à quoi sa sœur lui explique gentiment qu’elle voudrait simplement éviter qu’il reproduise les mêmes erreurs que les autres et se fasse tuer bêtement comme son frère et son père (j’ai dû louper le moment où Jon Snow était affublé d’un cerveau et ne se fait pas tuer bêtement).
Thormud tourne toujours autour de Brienne et Petyr autour de Sansa, sans franc succès.
A Port Réal, Cersei se remet douloureusement de la mort de son fils dont elle est involontairement responsable (pour rappel, l’idée explosive de faire sauter le septuaire avait tué les moineaux et une partie de la famille royale, dont Margaery, provoquant le suicide de Tommen).
Désormais couronnée reine, Jaime lui rappelle cependant à juste titre que les ennemis sont partout et qu’au mieux, elle dirige trois royaumes sur sept. Mais Cersei n’entend pas se laisser faire et s’offre le soutient d’un allié inattendu : Euron Greyjoy, qui, après s’être fait chourer sa flotte par ses neveux, renonce à Daenerys et jure à la reine du Trône de fer qu’il ne reviendra pas vers elle avant de lui avoir trouvé un présent qui le rendra digne d’être son mari. Cersei reste de marbre et Jaime s’étrangle.
Sam quant à lui, poursuit son apprentissage difficile à la citadelle, apprentissage qui comprend aussi bien l’ingestion d’énorme pavés que d’autres corvées assez improbables (visiblement, savoir récurer les chiottes est aussi dans les attributions d’un maestre). Il y croise, au fond d’une geôle, un homme au bras pierreux qu’on devine être Jorah Mormont (sans voir son visage), et découvre surtout qu’une montagne de verredragon se trouverait à Peyredragon…
Le Limier chevauche avec la Compagnie, et Arya croise une bande de soldats qui lui offrent le dîner, parmi lesquels Ed Sheeran, qui pousse la chansonnette histoire que sa présence serve un peu à quelque chose. (Ou pas.)
L’épisode s’achève sur Daenerys, foulant avec émotion la terre de son enfance : arrivée à Peyredragon, elle prend possession des lieux et commence à planifier la reconquête de son trône…
Game of Thrones
HBO
2017