Pour ceux qui ont manqué le début
Kislim et Uluru se retrouvent enfin après tant d’années ! Cependant, un incident les sépare très rapidement… Ils se promettent une nouvelle fois de se revoir. Mais avec les intrigues politiques qui se jouent au sein du château du royaume des Neiges, difficile pour le jeune prince d’aller rejoindre son amie du pays du Feu.
Mic Mac à tir-larigot : bis repetita
L’amoncellement alternatif antre histoire présente et flashbacks dans le premier tome de la série avait contribué au fait que l’on ait du mal à intégrer tous les éléments de cette nouvelles aventure. Ce n’était pas fouillis, mais assez conséquent pour perturber l’appréciation de la trame globale. Force est de constater que dans ce second tome, c’est un peu moins le cas, mais toujours trop condensé avec des pages légèrement surchargées visuellement, donnant cette sensation de difficulté à s’immiscer dans les cases et s’imprégner pleinement de l’ambiance.
Un style particulier pour deux écoles
Il est clair que l’autrice Iko Urino a un style bien a elle. Les trait des dessins sont fins et détaillés, captivants, donnant une dynamique non négligeable à ce style qu’est l’héroïc fantasy.
Mais deux écoles vont s’instaurer, le juste milieu étant compliqué à ce stade. Soit vous êtes de l’école des lecteurs qui affectionnent les zones ultra détaillées, travaillées façon bande dessinée mais en noir et blanc donc, avec des cases (sur)chargées, soit vous faites partie de l’école des mangas plus faciles d’approche, grand public et donc plus accessibles ; ce qui dans ce cas vous mènera à ne pas aimer ce style de composition.
Un cœur enflammé dans un monde frigorifié
Comme spoilé dans la présentation de ce second tome, les deux jeunes amoureux cherchent à se retrouver en bravant les interdits politiques, et ce coûte que coûte, instaurant même un code secret « Nous avons l’éternité ».
L’amour de Kislim envers son dragon et Uluru sont la clef de la dynamique de l’histoire. Cette pureté s’opposant à la noirceur de la politique menée par son frère, et des ombres manipulant les lois à leur guise et dans leur intérêt. Un reflet romancé de la triste vérité de nos sociétés.
Une suite qui sera primordiale
Le troisième tome à venir s’annonce primordial quand au devenir des ventes de la série. Si tous les points énumérés de se décantent pas, que l’intrigue n’avance pas un peu plus pour accrocher le lecteur, il est fort probable que cela laisse un goût amer. Mais soyons positifs, et attendons de découvrir ce que Kiko Urino nous réserve prochainement pour les jeunes amoureux que sont Kislim et Uluru, dans leur quête de retrouvailles !
