The Royal Coven – Juno Dawson

Bonjour ! Aujourd’hui, je vais vous parler de The Royal Coven, un livre écrit par Juno Dawson et paru chez Calix en mai dernier. A noter que c’est un tome 1, même si ce n’est indiqué nul part !

Les sorcières se cachent parmi nous et protègent le monde de dangers que nous ne pouvons même pas imaginer. Pourtant, le plus grand péril vient de leur propre cercle. On murmure qu’une prophétie va mettre la communauté à genoux, et Niamh, Ciara, Helena, Leonie et Elle, amies depuis l’enfance et puissantes sorcières, vont être prises au coeur de la tempête. Sauront-elles empêcher le monde de sombrer ?

J’ai été très surprise par la tournure qu’a pris le récit. Tout d’abord, on suit les cinq sorcières alors qu’elles ont entre trente et quarante ans (j’ai personnellement plus l’habitude d’avoir des héroïnes dans la vingtaine). Cela leur a laissé le temps de construire leur vie, mais aussi de subir des aléas, notamment par rapport à une guerre qui se passe alors qu’elles sont jeunes adultes. Leur relation n’est également plus celle d’une amitié entre personnes jeunes, elle a mûri et c’est complexifié. Chaque chapitre est du point de vue d’un personnage (ces cinq sorcières, mais aussi d’autres personnages), ce qui permet d’en découvrir plus sur ses pensées, sa façon de voir les choses et sa vie quotidienne. Le style d’écriture est assez simple, on peut facilement se mettre à leur place. Je trouve cependant qu’il est parfois un peu lourd (a-t-on vraiment besoin d’avoir un “putain” toutes les deux lignes ?) et manque peut-être de maturité, j’avais plus souvent l’impression que les personnages étaient des jeunes adultes. J’ai également trouvé que les personnages étaient parfois un peu creux et manquaient de profondeur.

Les thèmes abordés sont très intéressants. On arrive bien vite dans un récit engagé, qui interroge sur les droits des femmes, des personnes racisées et des LGBTQIA+. Si certaines réflexions étaient bien amenées, je trouve que l’autrice manque toutefois de pédagogie à certains moments. Quand on lit la quatrième de couverture, rien ne nous prépare à ce genre de discours et il aurait pu être intéressant de développer certains concepts (c’est bien beau de qualifier un comportement ou une remarque de misogynoir, mais je ne suis pas sûre que lea lecteurice lambda comprenne tous les tenants ou aboutissements). On peut se dire que c’est aussi à la personne qui lit de faire ses propres recherches, mais il n’aurait pas été superflu de donner un axe de réflexion. De même, je trouve que parfois, la façon d’aborder ces sujets n’est pas du tout subtile, voire carrément déplacé dans le contexte. Il y a pas mal de redites qui n’apporte pas grand-chose à la réflexion.

L’histoire en elle-même est aussi assez bancale. Il y a des événements qui ne sont pas vraiment compréhensibles (pourquoi faire sortir un personnage dangereux de prison, surtout si c’est pour tenter de le kidnapper après ?). Une grosse partie du roman sert à mettre en place l’action, ce qui était un peu longuet au bout d’un moment. Et quand enfin il y a un peu d’action, tout devient un peu brouillon. J’ai trouvé que la magie n’avait pas une si grande place que ça, je suis un peu restée sur ma faim sur certains aspects. Néanmoins, on arrive quand même bien à suivre ce qu’il se passe dans l’ensemble.

Ce fut donc une lecture mitigée, car j’ai trouvé qu’elle manquait de finesse et de cohérence à certains moments. Cependant, je pense que je vais lire la suite, car la fin est un beau cliffhanger, qui donne envie de savoir ce qu’il va se passer.

Titre : The Royal Coven
Série : The Royal Coven
N° du tome : 1
Auteur(s) : Juno Dawson
Illustrateur(s) :
Traducteur(s) :
Format : Grand format
Editeur : Calix
Collection :
Année de parution : 2024
Nombre de pages : 474
Type d'ouvrage : Roman

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