Un troisième tome plus lent, mais qui ne douche pas mon enthousiasme pour cette série
Alors que les divinités ont envahi Tokyo, transformant la ville en une zone dangereuse, la jeune Waka, qui a juré de tuer ces divinités, se retrouve soudainement enlevée par la divinité serpent. En outre, la révélation de la présence d’une violence incontrôlable en elle la secoue profondément. Obikawa, de son côté, commence à sombrer dans le désespoir à la suite de la perte d’un de ses collègues. La situation prend alors un tour inattendu…
Une suite haletante au début…
Le début de ce tome est des plus intenses : on se retrouve de nouveau dans le métro, les révélations et les combats vont bon train, le dessin détaillé de Sumi Eno aidant à s’intégrer totalement au cœur de la scène. Cela donne une véritable dynamique au récit que j’apprécie réellement.
… plus lente ensuite
La seconde partie du manga se fait plus lente, plus contemplative et pleine de regrets. Cette émotion et cette pause est bien entendu nécessaire après les récents évènements, mais elle vient tout de même un peu briser le rythme intense du début de tome. C’est un peu dommage mais je pense que la suite va nous promettre énormément.
Un retournement de situation inattendu
Le gros retournement de situation de ce tome concerne Obikawa. Cela surprendra ou non le lecteur, le fait est que cela a fonctionné pour moi. Sumi Eno m’a pris au débotté et j’ai adoré la manière dont elle amène les choses.
Avec ce troisième tome Sumi Eno ne surprend pas le lecteur, restant dans la droite ligne de ses opus précédents. On en apprend plus sur les divinités, les révélations se font peu à peu et le lecteur se prend vraiment au jeu. Personnellement je suis curieux de ce qui va advenir, Waka ayant un peu disparu des radars pour le moment, probablement pour revenir en force ensuite !