Bonjour ! On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un roman de science-fiction intitulé Une brèche dans le ciel. C’est le tome 1 de la série L’Arche spatiale de Peter F. Hamilton et il est paru début juin chez Bragelonne.
Âgée de seize ans, Hazel vit dans le Daedalus, une arche spatiale qui navigue entre les étoiles à la recherche d’un nouveau monde depuis cinq siècles. Mais les machines à bord ne pourvoient plus à leurs besoins depuis la mutinerie peu après leur départ, matée au terme d’un conflit dévastateur. À présent, avec des ressources limitées, tout le contenu de l’habitat doit être Cyclé, y compris les êtres humains. En clair : les gens sont condamnés à mort à l’âge de soixante-cinq ans pour le bien commun. Lorsque son frère subit un accident paralysant et se voit menacé d’être Cyclé en tant que bouche inutile, Hazel s’enfuit avec lui pour rejoindre les Tricheurs, des rebelles qui refusent le Cyclage. Ils lui révèlent que le Daedalus a été endommagé, son atmosphère s’échappant dans l’espace – et que l’histoire des cinq derniers siècles qu’on raconte aux passagers de l’arche est fausse…
Bon. J’ai eu beaucoup de mal avec ce livre. Sur la quatrième de couverture, il est indiqué que Peter F. Hamilton est “l’un des piliers du renouveau de la SF britannique”. Je m’attendais donc à quelque chose de grandiose, des personnages travaillées, un univers riche et mature… et ce n’est pas vraiment ce que j’ai trouvé. Il est toujours compliqué de faire la part des choses quand on a des attentes et qu’elles sont déçues. Si je n’ai pas apprécié, est-ce parce que le roman n’est vraiment pas fameux ou est-ce parce qu’il ne correspond pas à ce que je m’étais imaginée ?
En réalité, je ne peux pas dire qu’il est mauvais. L’histoire se tient et est cohérente. Les personnages sont un peu caricaturaux, mais sympathiques. Ca met un peu de temps à démarrer, mais à la fin tout s’accélère et la suite semble prometteuse. L’univers n’est pas révolutionnaire, mais il est bien mystérieux et on se demande vraiment comment les humains en sont arrivés là. On trouve quelques explications dans la deuxième moitié du roman et personnellement, je ne m’attendais pas forcément à ça. J’ai cependant une grosse réserve sur le fait qu’il y a une sorte d’histoire d’élu. C’est un trope avec lequel j’ai beaucoup de mal.
Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’une petite déception. Néanmoins, je donnerai une chance à la suite. Et surtout, je vais essayer de lire d’autres romans de l’auteur. Qui sait, peut-être qu’ils seront plus à mon goût !